2018-03-06 نشرت في
Le fonds souverain libyen réclame à Tarak Ben Ammar la somme de 23,5 millions d'euros
Cette somme a été investie par Tripoli dans la société du producteur tunisien Quinta Communications (ce qui correspond à 10% des actions de la société).

Selon BFM Tv, le fonds a engagé une procédure à Paris contre Quinta il ya deux ans.
« Face à cette opposition, Tarak ben Ammar a utilisé ses connexions politiques avec Berlusconi et Kadafi pour obtenir quand même cet investissement, qui s'apparente plutôt à une subvention » rapporte le site.
De son côté Ben Ammar a déclaré à BFM tv que : « c'est le gouvernement libyen qui m'a sollicité à l'origine pour développer l'industrie du cinéma en Libye. Il se proposait d'investir 100 millions d'euros pour prendre un tiers du capital de Quinta, mais à condition de produire un film sur Kadhafi, sur un scénario écrit par lui-même. J'ai refusé, et nous avons trouvé un autre accord, où je conservais ma liberté éditoriale, et où le fonds prenait seulement 10% pour financer six films sur la culture arabe et musulmane: "l'Or noir", "Hors la loi", "Myral", "Mes nuits sont plus belles que vos jours", "Et maintenant on va où?" et "L'intégriste malgré lu"i. Si cet investissement est remis en cause depuis la révolution, la seule explication que je vois est peut être que ma chaîne de télévision tunisienne Nesma et moi-même avons pris des positions anti-islamistes en Tunisie comme en Libye".