Publié le 06-03-2018

Décès d'Ali Kafi, ancien président du Haut comité d'Etat Algérien

 L'ancien président du Haut comité d'Etat (HCE), Ali Kafi, est décédé mardi matin à Alger, à l'âge de 85 ans, a-t-on appris auprès de ses proches.



Décès d'Ali Kafi, ancien président du Haut comité d'Etat Algérien

Kafi a été transféré, lundi, aux urgences de l'hôpital d'Ain Naadja suite à un malaise, a-t-on ajouté de même source. L'ancien colonel de l'Armée de libération nationale dans wilaya II historique fut plusieurs fois ambassadeur de la République algérienne dans plusieurs capitales. Il fut également membre du HCE du 11 janvier 1992 au 2 juillet 1992, lorsqu'il succéda à Mohamed Boudiaf.


Né le 17 octobre 1928 à M'Souna, près d'El Harrouch (Skikda), Ali Kafi rejoint, en 1946, l'institut El Kettania de Constantine. Militant du PPA, il anime une cellule de ce parti au sein de l'Institut. Il rejoint par la suite l'université de la Zitouna à Tunis, en 1950 où il y déploiera ses activités militantes au sein du milieu estudiantin. Ce qui lui vaudra son expulsion de Tunisie en 1952.


De retour à Skikda, il doit purger une peine de six mois de prison consécutive à une condamnation pour activités nationalistes datant de 1950. A sa libération, il devient enseignant dans une école libre d'obédience MTLD, "El Moustakbal", à Skikda.


Il rejoint l'ALN au début de 1955. Il activera sous les ordres de Zighoud Youcef, successeur de Didouche à la tête de la Wilaya 2 et il sera parmi les organisateurs de l'offensive du 20 Août 1955 dans le Nord Constantinois. Ali Kafi fera partie de la délégation de la Wilaya 2 au Congrès de la Soummam, aux côtés de Zighoud, Bentobbal, Benaouda, Mezhoudi et Hocine Rouibah. Au printemps 1956, il est responsable militaire de la Wilaya et, en avril 1956, devient colonel, commandant la Wilaya 2.


Après l'Indépendance, il est ambassadeur d'Algérie à Beyrouth (1963), Damas (1966), Tunis (1975), en plus de la Ligue arabe.
En 1990, il devient secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidines. Il sera, en janvier 1992, membre du Haut Comité d'Etat et en deviendra le président après l'assassinat de Mohamed Boudiaf.
 


Al Watan

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