Publié le 06-03-2018

Le syndicat des enseignants et l’Union des Etudiants appellent à une mobilisation nationale

L’incident de l’outrage au drapeau Tunisien à la faculté de la Manouba a dangereusement bousculé les évènements et a attisé la colère des étudiants et des professeurs lesquels ont exprimé leur indignation en se regroupant devant le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique le vendredi dernier. 



Le syndicat des enseignants et l’Union des Etudiants appellent à une mobilisation nationale

Plusieurs partis se sont prononcé sur cette affaire pour condamner cet acte. Pour leur part, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et celui de l’Intérieur ont rendu le doyen de la faculté de la Manouba responsable des évènements qui secouent cet établissement universitaire depuis le mois d’Octobre 2011.

En effet, M. Ali Larayadh a déclaré que le ministère de l’intérieur est innocent de toutes les accusations portées à son encontre tout en pointant du doigt le doyen de la faculté de la Manouba. Larayadh a rendu M. Habib Kazdaghli responsable de la persistance des troubles au sein de la faculté en expliquant que les unités de la sûreté ont essayé à maintes reprises d’intervenir pour mettre fin à cette mascarade et rétablir l’ordre, mais le doyen de la faculté, par manque de sérieux, a refusé toute intervention des forces de l’ordre !  

Jugeant les déclarations de Larayadh et de Ben Salem, une manœuvre pour éluder leur part de responsabilité dans cette affaire, le secrétaire général du syndicat des enseignants, Hessine Boujarra a indiqué que les deux ministères en question ont fait du doyen de la faculté de la Manouba un agneau de sacrifice au lieu de mettre en exécution les mesures susceptibles de remettre les salafistes à leur place et sanctionner les personnes impliquées dans les affaires d’agressions contre les étudiants et les professeurs.  

Parallèlement au syndicat des enseignants et à la fédération de l’enseignement supérieur, l’Union des Etudiants a sévèrement critiqué le silence et l’indifférence du Ministère de l’Enseignement tout en menaçant de préparer à une mobilisation nationale dans le cas où le Ministère n’abandonnerait pas sa politique de procrastination, rapporte Essabah. 


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