Soupçons de corruption sur l’attribution des JO à Rio-2016 et Tokyo-2020

Une enquête préliminaire a été ouverte par des juges français du e Parquet national financier, PNF, sur des soupçons de corruption dans l’attribution des Jeux Olympiques de Rio 2016 et de Tokyo 2020.

Désormais, selon des informations révélées par The Guardian, les juges français s'intéressent à Lamine Diack à nouveau soupçonné. Lamine Diack, l'ancien président de l'association internationale des fédérations d'athlétisme, IAFF,  a été soupçonné de corruption, son fils, Pape Massata Diack, alors chargé de mission marketing à l'IAAF, était accusé d'avoir couvert des cas de dopage en Russie.

Selon le quotidien britannique, alors qu’il a exprimé sa préférence pour Istanbul, dans l’attribution des Jeux olympiques de 2020, l'ancien président de l'IAFF, aurait changé d'avis après qu'un sponsor japonais a signé un gros contrat avec l'association internationale des fédérations d'athlétisme. Les juges français devront entre autres vérifier si ces deux événements sont liés, ou non. Pour rappel, les JO de 2016 avait été attribués en 2009 ; ceux de 2020 en 2013.

Lamine Diack, membre du CIO de 1999 à 2013, a été mis en examen pour corruption passive et blanchiment aggravé par la justice française. Il aurait perçu en 2011 plus d’un million d’euros de pots de vin après avoir truqué les tests de dopages positifs d’athlètes russes. Son fils est sous le coup d’un mandat international.

The Guardian ajoute que l’enquête fouille du côté des appels d'offres des championnats du monde d’athlétisme qui auront lieu à Londres en 2017, à Doha en 2019 et à Eugene dans l’Oregon en 2021.

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