Publié le 06-03-2018

Films tunisiens à Cannes… Wanted !!

Le monde entier et le domaine cinématographique en particulier vibrent chaque année sur les rythmes du festival de Cannes. On ne peut pourtant s’empêcher d’avoir un pincement au cœur devant les interrogations répétitives des médias en ce qui concerne l’absence des films africains et tunisiens. On se pose à notre tour la question de savoir pourquoi les films tunisiens flirtent très difficilement avec la montée des marches du festival de Cannes.



Films tunisiens à Cannes… Wanted !!

Le monde entier et le domaine cinématographique en particulier vibrent chaque année sur les rythmes du festival de Cannes. On ne peut pourtant s’empêcher d’avoir un pincement au cœur devant les interrogations répétitives des médias en ce qui concerne l’absence des films africains et tunisiens. On se pose à notre tour la question de savoir pourquoi les films tunisiens flirtent très difficilement avec la montée des marches du festival de Cannes.

 

Depuis, 2001, aucun film tunisien n’a donc été en compétition à Cannes. Ceci revient principalement, à notre sens, à la situation de régression générale du cinéma tunisien.

Premièrement, le niveau de la production est en baisse constante depuis des années déjà. La production filmique n’est pas prospère et les réalisateurs peinent à pourvoir donner naissance à des longs métrages.

 

 

Ensuite, les salles de cinéma sont en crise. Leur nombre est passé de quelques centaines dans les années cinquante à 17 salles en 2006 !

Le public n’est plus au rendez vous et la cinéphilie se manifeste principalement  par suivre les films proposés par les chaines satellitaires ou par l’achat d’un DVD gravé chez les commerces du piratage.

 

Ces derniers sont à eux seuls sujets à débats dans le domaine cinématographique vu l’ampleur qu’ils prennent et le tort qu’ils peuvent causer surtout dans le cas de piratages de films locaux.

 

Malgré cela, un public cinéphile averti suit régulièrement les manifestations cinématographiques dans tout le pays, ce qui, en même temps, limite le cinéma à un aspect occasionnel et festif.

 

Ces trois éléments parmi tant d’autres empêchent l’installation d’une industrie du cinéma en Tunisie. Une industrie bien structurée de l’amont à l’aval serait susceptible de ramener public et financement et à force de forger…

 

La prospérité du cinéma devrait commencer par l’amélioration de la situation actuelle à l’intérieur du domaine cinématographique.

 

L’absence de participation tunisienne au festival de Cannes est donc à l’image d’une situation générale à laquelle on doit remédier de l’intérieur pour que nos films deviennent plus  exportables, notamment pour ce genre de festivals.

 

Dans ce sens, le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine met en place une réforme générale du secteur cinématographique en se basant sur les avis de spécialistes dans tous les métiers du cinéma, à suivre !

 

Narjes


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