Publié le 06-03-2018

Kadhafi aurait proposé de se retirer avec des garanties !

La solution qu'aurait suggérée le dirigeant libyen a été refusée par les insurgés, qui excluent de lui accorder une "sortie honorable". La communauté internationale envisage de son côté l'éventualité d'opérations militaires.



Kadhafi aurait proposé de se retirer avec des garanties !

La situation est encore confuse en Libye, mais pour la première fois, il semblerait que Mouammar Kadhafi ait cherché une issue "honorable" à la crise qui secoue son pays. D'après Achark Al Aousat, un journal installé à Londres, al Bayan, un autre basé aux Emirats arabes unis, et la chaîne de télévision al-Jezira, le dirigeant libyen aurait proposé aux insurgés de négocier son départ.

 

Le guide aurait ainsi évoqué la possibilité d'une réunion du Congrès général du peuple, instance qui fait office de parlement, afin d'examiner les conditions de son départ. Une "certaine somme d'argent garantie" aurait notamment été évoquée. Mais cette offre aurait été immédiatement rejetée par les insurgés. Elle reviendrait à lui accorder une sortie " honorable " et serait perçue comme une offense aux victimes, selon des sources proches du Conseil. Aucune source officielle n'a, pour l'heure, confirmé cette information.

 

La demande du colonel Kadhafi intervient alors qu'il est de plus en plus isolé. La communauté internationale se mobilise pour trouver une parade, entre menace d'intervention et aides à ses opposants. D'un côté, l'Otan examine des options militaires, selon Barack Obama. Le président américain a aussi mis en garde les collaborateurs de Mouammar Kadhafi, qui «devront rendre des comptes» sur les violences. De l'autre, les diplomates français et britanniques travaillent sur un projet de résolution des Nations unies établissant une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. L‘Union européenne prépare également de nouvelles sanctions financières contre Tripoli, visant notamment la Libyan Investment Authority (LIA), un fonds souverain du gouvernement qui gère les revenus pétroliers du pays.

 

Le chef de la diplomatie libyenne Moussa Koussa a accusé lundi soir la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de prendre «contact avec ceux qui ont fait défection» et sont passés dans l'opposition. «Cela veut dire qu'il y a une conspiration pour diviser la Libye», a-t-il martelé lors d'une conférence de presse à Tripoli.

 

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