Publié le 06-03-2018

Qui est Taieb Baccouche, nouveau ministre des Affaires Etrangères ?

Habib Essid a annoncé, dans la journée du vendredi 23 janvier, la composition de son nouveau gouvernement.



Qui est Taieb Baccouche, nouveau ministre des Affaires Etrangères ?

Né à Jemmal en 1944 et titulaire de nombreux diplômes, Taieb Baccouche a été nommé ministre des Affaires Etrangères.

Avec un doctorat d'État en linguistique à la Sorbonne en 1980, une agrégation d'arabe en1968, un DES en linguistique en 1966, précédés par d'autres diplômes en arabe, en littérature française et en archéologie, Taieb Baccouche a travaillé en tant que enseignant-chercheur à l'université de Tunis2 à partir de 1969.

Entre 1981 et 1984, il est devenu le secrétaire général de la centrale syndicale de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT). Entre1981 et 1985, il est directeur du journal Echaâb2 (Le Peuple), organe principal et porte-parole de l'UGTT.

Il a présidé l'Institut arabe des droits de l'homme à partir de 1998 et jusqu'à sa nomination au gouvernement.

Après la révolution de 2011, il est nommé ministre de l'Éducation ainsi que porte-parole du deuxième gouvernement de Mohamed Ghannouchi, le 17 janvier 20114 ; son secrétaire d'État est Hassen Annabi.
Dès son entrée en fonction, il organise une rencontre avec une délégation de 72 candidats au baccalauréat, en direct sur la chaîne nationale, ce qui déclenche une manifestation de professeurs devant le ministère pour exiger une excuse officielle du ministre pour les avoir humiliés en public.

À la suite de la démission de Ghannouchi et son remplacement par Béji Caïd Essebsi, il est confirmé dans ses fonctions dans le nouveau gouvernement. Il annonce en mars 2011 la suppression du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement secondaire et son remplacement par une nouvelle méthode. Par ailleurs, il interdit le port du niqab au sein des institutions éducatives et annonce que l'État n'a pas les moyens de construire des salles de prières au sein des écoles. Il dénonce aussi la politisation des lieux éducatifs.

Durant son mandat, il doit veiller au bon déroulement des examens nationaux, notamment le baccalauréat. Il annonce par ailleurs que des mesures sont prises pour éviter une année blanche en regroupant les deux derniers trimestres et en allégeant le programme de la quatrième année secondaire.

Le 24 décembre, il quitte ses fonctions, laissant sa place à Abdellatif Abid, nommé ministre dans le gouvernement de Hamadi Jebali. C'est Samir Dilou qui lui succède en tant que porte-parole du gouvernement.

 


 


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