Publié le 06-03-2018
Des créatures géantes sur la corniche, paysage estival d'une ville timide
L’histoire se passe dans une petite ville côtière dans le sud, à 32 kilomètres de Sfax et à 300 kilomètres de Tunis. Mahares ; est une petite ville presque inconnue sauf par les voyageurs vers le sud et les amoureux des arts plastiques.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Mahares (en arabe le nom signifie le gardien de la côte) accueille tous les ans le festival international des arts plastiques. Ce festival rassemble chaque été depuis 1988, des artistes plasticiens de toutes les nationalités du monde (France, Allemagne, Maroc, Algérie, Oman, Bahrein, Canada, U.S..). Ce festival a été fondé par un groupe d’artistes natifs de Mahares et continue de vivre grâce, aussi, à la solidarité des habitants et leur participation dans les ateliers.
Cet évènement a changé le paysage de la ville et a créé une activité exceptionnelle dans un cadre très calme pendant l’année. Au début, les travaux se limitaient à la décoration des murs des maisons et les ateliers en interne. Avec le temps, les artistes ont libéré leur créativité et ont colonisé artistiquement la corniche qui longe la rue principale, direction des voyageurs de Gabès. Le paysage ne peut pas passer inaperçu avec toutes ces créatures géantes liées à l’imaginaire commun et inspirées de la foi de la mémoire populaire et mystique.
A l’occasion de la clôture récente de la 23ème session du festival, nous avons pris des photos sur la corniche. De tous les angles, vous pourrez voir les œuvres des artistes internationaux et admirer la beauté de la ville.
Amal Jerbi
