Publié le 06-03-2018

Raul Paz - 21 Juillet 2010

La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée du mercredi 21 juillet 2010, Raul Paz



Raul Paz - 21 Juillet 2010

La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée du mercredi 21 juillet 2010, Raul Paz.
 
Tout a commencé en 1998, à Paris. Comme dans un film américain, avec un producteur qui entre dans la loge et dit : « J’aime ce que tu fais, tu signes en bas de la page ? Ça c’est passé à peu près comme ça, sourit Raul.» Le producteur était Ralph Mercado, président du Label RMM aux Etats-Unis, où toutes les stars de la musique latino étaient engagées, Tito Puente, Celia Cruz…
 
Il enregistre à Miami son premier disque “Imaginate” qui sortira en Europe sous le titre “Cuba Libre”, puis un deuxième album suivra, très salsa, très latino. Après deux ans aux Etats-Unis, il décide de revenir en France, avec l’idée de faire une autre musique. Sur “Mulata”, son troisième album, qui marque le début de la collaboration avec Naïve, Raul tourne à sa façon la “matière cubaine” qui constitue le socle, l’origine, de sa culture musicale en l’ouvrant sur des sonorités et des couleurs nouvelles.
 
Après “Mulata” est venu “Revolución”, en 2005. Album plus rock…
Enfin, en 2006, Raul s’installe pour quelques mois à Cuba. Premier séjour de longue durée pendant lequel il reprend contact avec son pays et enregistre “En Casa”.
 
Le premier concert a été donné à l’Acapulco, une salle historique de la scène cubaine. À Pinar del Rio, Raul a choisi le théâtre “Milanès” (petite salle de 600 personnes là où il a fait ses débuts). “Mama” est le titre qui clôture ces 2 concerts : La version de « La Havane flirt » avec des accents californiens.
 
Il y a en fait beaucoup d’amour dans ce retour à Cuba, toute la force de cette aventure est là. Pas de ressentiment, pas de revanche, simplement l’envie de partager ensemble un moment de plaisir, de bonheur. L’envie de montrer que c’était possible, que ces concerts pouvaient avoir lieu malgré tout. L’envie de dire aussi que l’on peut vivre avec ses différences et que le monde en devient plus beau.
Ce sentiment est désormais partagé par une génération d’artistes et d’intellectuels cubains qui envisagent aujourd’hui une “troisième voie” pour leur pays, un avenir de réconciliation et d’acceptation des différences.
 
 

raul-020710-1.jpg

Dans la même catégorie