Publié le 06-03-2018

Quand la chaleur monte... en Tunisie

Quand la chaleur estivale pointe son nez, les corps s’exposent, les décolletés s’étalent, et les jambes se dévoilent. La chaire qui s’exhibe, dérange, nuit aux hommes tunisiens ? Ou au contraire, la vue d’un tel spectacle les enchante? 



Quand la chaleur monte... en Tunisie

 
Quand la chaleur estivale pointe son nez, les corps s’exposent, les décolletés s’étalent, et les jambes se dévoilent.
 
La chaire qui s’exhibe, dérange, nuit aux hommes tunisiens ? Ou au contraire, la vue d’un tel spectacle les enchante? 
 
Certes les femmes exagèrent, quand la chaleur monte d’un cran, plus question de morale, ni de respect, les outrances peuvent dépasser dans certains cas les attentats à la pudeur. Mais il est évident qu’une seule bonne réponse peut convenir à cette question : par temps de chaleur, pour les hommes, la vue de la chaire atténue les malheurs.
 
Sans pour autant accuser toute la gente masculine d’une perversion excessive, mais disons que ce comportement bien typique à des hommes dans le monde arabe, persiste hélas chez une majorité.
 
Une majorité d’hommes revendiquant une piété exagérée, qui crient au scandale, et à la dépravation quand les femmes se pavanent dans la rue en tenues légères. Tout en lançant à ces femmes des yeux persistants et faussement accusateurs, à la manière d’un scanner corporel, ils scrutent, et pointent leurs regards vers la jupe qui monte et la nudité légèrement affichée au niveau du décolleté. 
 
Ils les dénigrent en leurs lançant des injures, mais n’hésitent pas, quand l’occasion se présente, à regarder voire à les toucher en inculpant ces femmes de vouloir les appâter.
 
Un tel comportement, malheureusement, se répète quotidiennement dans nos transports publics, et dans les endroits de grandes affluences, en toute impunité. On pardonne ce genre d’attitude, mais on ne pardonne point aux femmes, jugées pour la plupart fautives, d’afficher un style vestimentaire libéré, interprété comme un appel à la provoc, et au proxénétisme.
 
Arrêtons ces débauches, ceux qui prétendent vivre dans une Tunisie moderne et libérée se leurrent. Femmes, couvrez vous, dans notre pays certains hommes peinent à évoluer.
 
Y.L

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