Kais Saied charge l’ingénieur Ali Ben Hammoud de trouver des solutions à la crise environnementale de Gabès

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce samedi 8 novembre 2025, au Palais de Carthage, M. Ali Ben Hammoud, ingénieur en pétrochimie diplômé de l’Université de Shanghai des Industries Chimiques en République populaire de Chine.

Dès le début de la rencontre, le chef de l’État a salué le sens du devoir national et l’engagement désintéressé de M. Ben Hammoud, ainsi que de nombreuses autres compétences tunisiennes qui ont répondu à l’appel de la patrie pour apporter des solutions à la situation environnementale dans la région de Gabès.

Un hommage au patriotisme et à la conscience du peuple tunisien

Le président a mis en avant la conscience du peuple tunisien, engagé sur tous les fronts dans une nouvelle lutte de libération nationale visant à éradiquer les réseaux de corruption et ceux qui se prétendent réformateurs alors qu’ils ont contribué à la destruction et au gaspillage des ressources publiques.
Selon lui, ces derniers ont toujours cherché à brader les richesses, les entreprises et les institutions publiques du pays.

Soutien aux habitants de Gabès

Kaïs Saïed a salué la solidarité des habitants de Gabès, qui se sont tenus aux côtés des forces de sécurité et ont déjoué les tentatives de manipulation de leur souffrance.
Il a rappelé avoir rencontré à plusieurs reprises des jeunes de Gabès porteurs de solutions scientifiques et réalistes à la crise environnementale, qui avaient été ignorées par ceux qui cherchaient à exploiter la situation.

Création d’une équipe de travail

Le chef de l’État a chargé M. Ali Ben Hammoud de former une équipe de travail chargée de proposer rapidement des solutions immédiates, en attendant la mise en place de stratégies à long terme pour Gabès et le reste du pays.

« Le mot ḥogra doit disparaître du langage et de la réalité »

Enfin, le président Saïed a insisté sur la nécessité de faire disparaître le mot “ḥogra” (injustice, mépris) non seulement du langage quotidien mais aussi de la réalité vécue.
Il a affirmé que les Tunisiennes et les Tunisiens ont un droit légitime à la dignité, et que leurs têtes « resteront toujours hautes malgré les manœuvres des comploteurs, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays ».

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