Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué jeudi une visite impromptue au Centre national pédagogique, où il a dénoncé avec fermeté la « corruption endémique » qui gangrène certaines institutions éducatives.
Publié le 22-08-2025
Les criminels n'ont pas leur place dans l'État : Kaïs Saïed avertit les corrompus de l'Éducation

Lors de cette visite non annoncée, le chef de l’État a promis de tenir pour responsables tous ceux impliqués dans des actes de corruption, en insistant sur l'importance de la justice dans ce processus.
Le président a clairement rejeté l’idée que la distribution des manuels et des cahiers subventionnés soit perçue comme une « aide » ou une « faveur », affirmant qu’il s’agissait avant tout d’un « droit légitime » pour chaque enfant tunisien. « Je déteste le mot ‘aide’ », a-t-il souligné, insistant sur la nature obligatoire et équitable de cette distribution.
Lors des échanges avec les employés, plusieurs témoignages ont fait état de la persistance de la corruption dans certaines structures éducatives, ainsi que de représailles subies par ceux qui osent dénoncer des irrégularités. En réponse, le président Saïed a affirmé : « Quiconque est responsable de corruption devra en assumer toutes les conséquences devant la justice. Il n’y a pas de place pour les criminels dans nos institutions. »
Le chef de l’État a également réaffirmé son engagement dans la réforme du pays, malgré les résistances et les obstacles. « L’État ne reculera pas », a-t-il déclaré, appelant à une purification des institutions. Il a précisé que les véritables responsables sont ceux qui, en servant l’intérêt public, font face à des pressions occultes et extérieures.
Enfin, Kaïs Saïed a rendu hommage aux élèves, particulièrement ceux ayant des besoins spécifiques, en saluant leurs réalisations exceptionnelles et leur rôle en tant que « créateurs et personnes exceptionnelles ». Il a conclu son discours en s’attaquant aux forces qu’il estime vouloir saboter le pays, promettant de ne pas permettre de telles actions.