Publié le 06-03-2018
Ahmed Néjib Chebbi à Bizerte : La Tunisie est en train de vivre sa deuxième libération
A l’occasion de la célébration du 50ème anniversaire de l’évacuation du dernier soldat de l’occupation française du sol tunisien, le parti Al Joumhouri a tenu, un meeting populaire à Bizerte dans une ambiance militante et chargée d’émotion.

Ahmed Néjib Chebbi, leader du parti, a rappelé que le sacrifice des tunisiens à l’époque et leur union contre l’occupant a permis d’obtenir la libération du pays qui a récupéré sa dignité et sa souveraineté.
En rendant hommage aussi bien aux anciens combattants de la bataille de 1963 qu’aux soldats qui luttent aujourd’hui contre le terrorisme, il a rappelé que le combat d’aujourd’hui s’inscrit dans la continuité du combat d’hier pour la liberté, la dignité et la souveraineté de la Tunisie.
« La première libération, celle de 1963, a été celle de la nation … La deuxième libération, celle de 2011 a été celle du citoyen »
En fustigeant l’incompétence des gouvernants actuels, Ahmed Néjib Chebbi a rappelé que la résistance doit continuer pour la libération de la Tunisie de tout ce qui continue un frein à sa prospérité afin d’assurer un avenir meilleur aux futures générations.
« Les Hommes politiques doivent se rappeler que l’amour de la patrie prime avant tout et que les tunisiens resteront unis pour résister à l’oppression, rejeter l’incompétence et continuer le chemin pour réaliser les objectifs de la révolution. Le progrès social, le développement régional et la relance économique sont au cœur de la lutte d’aujourd’hui. La sécurité du citoyen et la souveraineté de la nation doivent être assurés et droits humains préservés. »
Le meeting a connu deux grands moments d’émotion : L’Hommage rendu aux anciens combattants de la bataille de Bizerte et les larmes de la mère du soldat Hichem Mechregui, soldat ayant perdu la vie lors des évènements de Chaambi.
Ahmed Néjib Chebbi s’est également longuement attardé sur les problèmes spécifiques de la région de Bizerte constatés lors de sa longue visite passant par Joumine, Sejnane, Menzel Bourguiba et la ville de Bizerte. Il a invité les partis politiques à s’éloigner des luttes politiciennes et à trouver ensemble une sortie à la crise politique qui paralyse le pays et qui empêche tout le monde de s’occuper des vrais problèmes du citoyen.
« Nous devrions tous trouver une issue rapide à la crise qui passerait par un gouvernement de compétences nationales avec à sa tête une personnalité consensuelle qui enverrait des signaux rassurants à toutes les familles politiques ainsi qu’aux partenaires étrangers » annonce Ahmed Néjib Chebbi.
« Il ne s’agit pas aujourd’hui de se partager le pouvoir entre la Kasbah et Carthage mais de mettre de côté les considérations partisanes et de penser réellement à l’intérêt du citoyen » rajoute t-il.
« Nous restons tournés vers l’avenir avec l’espoir d’élever la Tunisie vers la réalisation des objectifs réels de la révolution de la dignité. » conclut Ahmed Néjib Chebbi.
