Quelles politiques publiques permettent une plus grande inclusion économique des jeunes ?

L’Institut maghrébin pour le développement durable a organisé les 24,25 et 26 décembre une conférence nationale intitulée «Quelles politiques publiques permettent une plus grande inclusion économique des jeunes ? »



Quelles politiques publiques permettent une plus grande inclusion économique des jeunes ?

Cette conférence a permis, notamment, de réunir des experts et des jeunes de 24 gouvernorats leur offrant l'opportunité de formuler la première version du « Manifeste de la jeunesse tunisienne » pour des politiques publiques économiquement plus inclusives pour la jeunesse.


A l'ouverture de la conférence, «M.Adnen Hasnawi"a souligné la vision prospective et participative qui a guidé tout le processus qui a mené à la tenue de cet événement national tout en mettant en exergue les précédents projets que l'Institut maghrébin pour le développement durable a mis en œuvre comme une cartographie de la dette publique extérieure. Une dette qui sera principalement supportée par les générations à venir.


Intervenant dans le cadre de ce colloque M.Louay Chebbi, Président de l'ONG ALERT,a expliqué dans une intervention intitulée «L’économie rentière et la croissance du sous-développement «que les déséquilibres de l'économie nationale remontent à l'époque des Beys et n'ont pas pu être corrigés jusqu'à présent», ajoutant que l'absence de concurrence réelle entre les grands acteurs économiques et le contrôle opéré par l'économie rentière ont freiné l'éclosion de nouveaux leviers de développement après la révolution. Or, va-t-il souligné, l’investissement et la répartition équitable des richesses sont les seuls facteurs capables de faire tourner de nouveau la roue de l’économie et donc générer de l'emploi.


De son côté, Michael Bechir-Ayari, analyste senior et expert des affaires tunisiennes auprès de (l'international Crisis Group), a présenté un rapport sur les blocages de la transition en Tunisie après la révolution, évoquant notamment la propagation à tous les niveaux de la corruption financière, relevant dans une seconde intervention, l’importance d'intégrer le développement durable dans les négociations avec les institutions financières internationales.


Pour sa part, L’expert international, Mohamed Al-Balghouti,a focalisé son intervention sur l'intelligence économique et l'importance de faire passer l'économie tunisienne du quantitatif au qualitatif le plus rapidement possible et de repositionner rapidement la Tunisie sur la carte mondiale des économies intelligentes.


La conférence s'est conclue par l'élaboration de la première version du «Manifeste de la jeunesse tunisienne », qui sera discutée par les jeunes de 274 délégations avant d'annoncer sa version finale.


l'Institut maghrébin pour le développement durable, organisation non gouvernementale, œuvre pour atteindre les objectifs des programmes des Nations Unies pour le développement durable, afin de soutenir la démocratie, protéger les droits humains universels dans leur intégralité, soutenir la stabilité et contribuer au règlement pacifique des conflits dans les pays d'Afrique du Nord.
 



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