Publié le 06-03-2018

Travail au black, une solution pour être sauvé du chômage ?

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Naoufel Jammali, a annoncé ce mercredi 26 juin 2013 qu’il vient de signer une convention avec l'Association Tunisienne de Gestion et d'Équilibre Social.



Travail au black, une solution pour être sauvé du chômage ?

Lors de son intervention, le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle a soulevé que « l'économie parallèle fournit des postes d'emploi non déclarés pour une grande partie de la main d’œuvre tunisienne. »
Selon une étude du Fonds Monétaire International (FMI) publiée en 2012, 524 mille entreprises opèrent dans l'économie informelle. Ces sociétés génèreraient chaque année un chiffre d'affaire de l'ordre de 115 milliards de dollars. En somme, l’économie souterraine représenterait 30% du PIB. 
Le taux de chômage est aujourd’hui égal à 16,5% en Tunisie et a baissé de 2% en deux ans. 
Au mois de décembre 2012, l’UTICA (Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat) a rendu public une étude traitant de l'économie informelle. Jusque là, nul n’a pu déterminer ce qu’englobait l’économie souterraine. Mais cette économie, peut-elle  présenter de réelles chances de devenir un axe de développement sous certaines conditions ou sauver la Tunisie de cet important taux du chômage ?

L.R.
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