Publié le 06-03-2018

La 14ème édition des JTC : Théâtre sans frontières !

La conférence de presse des Journées Théâtrales de Carthage s’est tenue aujourd’hui, le mercredi 4 novembre 2009, à l’ATCE, vers 11h du matin, et avec la présence de plus d'une centaine de journalistes tunisiens et étrangers.



La 14ème édition des JTC : Théâtre sans frontières !

La conférence de presse des Journées Théâtrales de Carthage s’est tenue aujourd’hui, le mercredi 4 novembre 2009, à l’ATCE, vers 11h du matin et avec la présence de plus d'une centaine de journalistes tunisiens et étrangers.

 

Mohamed Driss, directeur de la 14ème édition des JTC, a annoncé les lignes maîtresses de cette session qui aura, en guise de slogan, « Théâtre sans frontières », comme une cause à défendre et une évaluation à faire par rapport à notre monde arabo-africain. En tout, 72 pièces sont au programme des JTC qui se dérouleront du 11 au 22 novembre 2009.

 

 

Les surprises de ce festival sont nombreuses. En effet, mis à part les présentations tunisiennes, arabes et africaines qui auront lieu, le théâtre allemand et le théâtre iranien, seront aussi représentés par deux pièces chacun et pour la première fois en Tunisie.

 

La participation allemande est formée par deux créations qui sont « la mort de Danton » de Georg Buchner dans une mise en scène de Roberto Ciulli. La deuxième pièce est « Gaspard » de Peter Handke et une mise en scène du même metteur en scène.

 

Concernant l’Iran, elle nous visite avec deux pièces inédites. La première est « The Earth and the Cycle » de Jalal Al-Dine Rumi et la deuxième est « « Although she's alive, she’s lost » de Nima Dhghan et Hamid Reza Azarangh.

 

Théâtre sans frontières est le thème de cette édition exceptionnelle qui précède la célébration de 20 ans après la chute du Mur de Berlin. Un évènement qui a changé radicalement la géographie politique, économique et culturelle dans le monde occidental. Mais, la problématique des frontières est toujours un sujet d’actualité chez nous.  « N’est-il pas le moment de soulever cette problématique ? Et de défendre la bonne cause de démolir les frontières qui hantent les artistes de la nouvelle génération ? » Mohamed Driss, pose la question.  « Le théâtre est l’art avant-gardiste qui défie les frontières de tous genres pour donner corps à la volonté d’être ensemble, pour dialoguer, coopérer et construire la culture de la paix » a-t-il ajouté pour expliquer la perspective de cette édition.

 

S’il est vrai que les facettes de la création théâtrale dans le monde entier, ont connu bien des améliorations, il est tout aussi vrai que cette évolution engendre, pour un festival comme les JTC, l’exigence d’aborder les différents volets de la manifestation avec un dynamisme et une écoute aux pulsions de l’expression théâtrale, digne de l’évolutivité du secteur.  

 

Cette année, les JTC seront une fête de Théâtre qui célèbre son premier centenaire dans notre pays et qui s’engage à être la plate forme de rencontres dans la région arabe et africaine. En plus des présentations théâtrales, les tables rondes, des concerts et une grande animation,  auront lieu  au centre ville.

 

Entre autres, une soirée de poésie se déroulera au Mad’art à Carthage, le 18 novembre à 17, avec les trois poètes arabes Joumana Mustapha, Zahi Wahbe et Amel Moussa. Des témoignages des personnalités thaéâtrales arabes, le 12 novembre à 10h, à la salle le Mondial. Une rencontre du théâtre allemand, le 13 novembre à 10h à l’hôtel Africa… et bien d’autres évènements qui seront dans le programme parallèle du festival.

 

Reste un point, qui a été discuté, au cours de la conférence de presse. C’est l’absence de la remise des prix. Plusieurs journalistes ont exprimé leur étonnement concernant cette décision qui parait, d’après eux, dévalorisante pour le festival. D’après Mohamed Driss, la compétition n’est plus importante dans les grandes manifestations et les festivals internationaux les plus réputés.

 

Le spectacle de l’ouverture se déroulera au Colisée le 11 novembre 2009 en hommage au comédien, le cœur du théâtre, par l’œuvre de Ridah Drira « prova » ou répétition qui étale les coulisses du théâtre. L’œuvre englobera le chant, la danse et bien d’autres surprises.

 

C’est donc la fête avec les  JTC ! soyez au rendez-vous !  

 

Henda

   


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