Publié le 29-03-2021

L’UTICA en colère à cause des propos jugés irréfléchis de Sami Taheri


L'UTICA a annoncé dans un communiqué rendu public sur sa page officielle de Facebook que le secrétaire général de l’UGTT avait asséné des accusations infondées à nombre de chefs d’entreprises.



L’UTICA en colère à cause des propos jugés irréfléchis de Sami Taheri

Selon les déclarations du Secrétaire général adjoint de l'UGTT, Sami Taheri, faites le dimanche 28 mars 2021 lors de la réunion du comité administratif du syndicat régional du travail de Sousse, "Un certain nombre des hommes d'affaires a délibérément détourné la loi, poussé à la fermeture des entreprises productives et au licenciement des travailleurs avec des prétextes fictifs ».

UTICA Tunisie a tenu à exprimer sa grande stupéfaction face à ces déclarations irresponsables qui comptent des erreurs, des fraudes et la diabolisation des propriétaires d'entreprisses et indiquent une méconnaissance de la réalité économique et sociale qui souffre de grandes difficultés.

La gravité de cette situation a augmenté en raison des répercussions de la crise économique, sanitaire et financière sur toutes les entreprises économiques qui luttent depuis plus d'un an année afin de préserver leur existence et la pérennité des emplois existants.

Ces entreprises s’évertuent afin d'éviter autant que possible les licenciements et d'assurer le paiement des salaires malgré la baisse de la production et la quantité des heures de travail effectives, et sans bénéficier pour autant d'aucune aide ou même de procédures d'accompagnement pendant la pandémie Corona.

L'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, s'interrogeant sur les origines de cette insistance à nier la tragédie vécue par les entreprises et l'économie nationale en général, voit dans ces déclarations une ingratitude et un déni des sacrifices consentis par le privé pendant la crise Corona afin de soutenir la paix sociale et de préserver le revenu de ses ressources humaines.

L’UTICA confirme par ailleurs que les fermetures ou arrêts d'activité que les employeurs s'efforcent d'éviter, sont rendus nécessaires par des conditions objectives qui renvoient à la réalité du marché et la crise économique et sanitaire étouffante que le monde connaît, en plus de la propagation croissante de l'économie parallèle, de la contrebande, des opérations de dumping et de l'approvisionnement aléatoire qui ont causé des dommages catastrophiques au secteur régulier et à l'économie nationale en général.

L'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat tient également à réaffirmer qu'elle a toujours été un partenaire social.



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