Publié le 06-03-2018
On a repeint en gris les belles fresques des jeunes Tunisiens
Cent artistes étaient venus de tout le territoire tunisien pour y participer. Les fresques étaient même devenues l’un des symboles emblématiques de la révolution : la liberté d’expression passait aussi par les pinceaux.
Mais aujourd’hui tous ceux qui sont habitués à emprunter ce chemin étaient choqués de voir la grisaille des murs reprendre place.
Personne ne nous a éclairé pourquoi la municipalité de Tunis a opté à recouvrir les fresques. Peut-être qu’elle a déjà repeint toutes les façades de la ville et qu’il lui restait encore un surplus de peinture grise ou alors son goût artistique n’appréciait pas les prestations qui avaient illustrés jusque-là les bases du pont.
Il faut juste lui dire que quand on a parlé à d’autres occasions d’un manque d’initiatives, on ne pensait surtout pas à ça !
