Publié le 06-03-2018

La victime du viol raconte son malheur : Un supplice qui a duré plus d’une heure...

L’affaire de la jeune fille victime de viol collectif dont les auteurs étaient des policiers, a pris une tournure défavorable à la victime. La jeune fille a comparu, mercredi 26 Septembre devant le juge en tant qu’accusée. La victime a été convoquée pour être auditionnée dans le cadre d’une affaire d’obscénité ostentatoire. 



La victime du viol raconte son malheur : Un supplice qui a duré plus d’une heure...

La victime est revenue sur les détails du viol qu'elle avait subit. Lors d’une interview accordée au quotidien Echourouk elle a indiqué que la nuit du crime, elle était en compagnie de son copain lorsque les policiers ont débarqué et lui ont demandé de monter dans leur véhicule.

Elle a expliqué que deux d’entre eux l’avaient emmenée pendant que le troisième s’est chargé de son copain. « L’un des violeurs m’a demandé ce que j’avais à leur donner. J’ai répondu que je n’avais que 40Dt. Et là il a sourit, et m’a expliqué qu’il ne voulait pas d’argent », précisa la victime.  

« Le premier à m’avoir abordé était le même qui m’a violé en premier. Puis le deuxième l’a rejoint. Ça a duré plus d’une heure » expliqua la jeune fille avant de souligner que les policiers ne l’ont pas surpris dans une situation indécente lorsqu’elle était en compagnie de son copain « Je passais des moments intimes avec mon copain avant l’arrivée des policiers », déclara-t-elle.

La victime a, par ailleurs, avancé que lorsque les deux policiers étaient entrain de la violer, le troisième a demandé à son copain 300Dt  «Comme mon copain n’avait pas ce montant, il est parti chercher l'argent à la banque mais le retrait lui a été refusé. Le policier lui a donc pris ses papiers et lui a demandé de lui remmener l’argent le lendemain».

Après avoir fait le récit du crime odieux dont elle était victime, la jeune fille a affirmé qu’elle avait décidé de porter plainte contre les deux policiers et que son copain l’a encouragé. Elle a souligné, dans ce même contexte, qu’elle a reçu des menaces pour retirer sa plainte « il n’est pas question que je fasse marche arrière. On m’a cruellement humiliée et je suis devenue accusée dans une affaire où je suis la victime ! Désormais c’est une affaire de vie ou de mort pour moi », assura-t-elle. 


N. J.
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