Publié le 06-03-2018

Un mouvement tout uni remède à la déficience

Bien que les politiques appliquées depuis la révolution se soient dévouées pour faire progresser l’économie tunisienne, le modèle économique tunisien demeure entaché de failles inexorables.



Un mouvement tout uni remède à la déficience

Problèmes du modèle économique Tunisien
La conséquence majeure de ses déraillements est l’élévation alarmante du taux de chômage pour atteindre depuis 2011 les 15%.
 
En effet, avec les perturbations vécues, plusieurs producteurs se sont trouvés ruinés et ont vu leurs entreprises fermer après avoir déclaré la faillite. De plus, l’investissement qui doit être le moteur qui relance l’économie a connu lui aussi une baisse effroyable qui consolide l’installation du chômage en Tunisie.
 
L’un des fléaux causant aussi ce dérèglement est l’inadéquation des formations proposées par certaines universités et écoles avec ce que demande le marché de l’emploi. Ainsi ces mécanismes incompétents et inefficaces d’insertion à la vie professionnelle ne cessent seulement pas d’augmenter le nombre de futurs chômeurs chaque année mais aussi de ruiner des générations qui se suivent et d’accabler leurs esprits primitivement vifs et innovants. 
 
À cela s’ajoutent les problèmes culturels qui stipulent qu’ « un métier sûr est un métier dans l’administration » alors que le secteur public a été saturé depuis 2011. La mentalité la plus répandue est devenue d’autant limitée et « se contenter du clou dans le mur » est devenue monnaie courante de notre jeunesse affaiblie et se trouvant corps sans âme.
 
Une vraie quête de solutions, des études précises doivent impérativement s’établir pour remédier à ce disfonctionnement.
 
Le mouvement Juniors-Entreprises
Dans ce cadre, les mouvements se multiplient pour présenter la passerelle idéale entre la vie estudiantine et la vie professionnelle. Parmi eux, le mouvement Junior Entreprise s’active pour remédier à ce problème majeur : celui de l’insertion professionnelle.
 
Selon Wikipédia, une Junior-Entreprise est une association à vocation économique et pédagogique, à but non lucratif. Associations étudiantes implantées dans les établissements d’enseignement supérieur.
 
Les Junior-Entreprises se définissent comme un vecteur d’employabilité et d’engagement des étudiants. En leur permettant de mettre en pratique l’enseignement théorique qu’ils reçoivent, les Junior-Entreprises constituent une passerelle entre les études et l’entreprise, au service de l’insertion professionnelle des étudiants.
 
Pour ce faire, elles proposent des services aux entreprises et permettent aux étudiants de mettre en pratique leurs savoirs en répondant aux besoins de clients variés : grands groupes, ETI, PME, TPE, administration ou particulier.
 
Ce mouvement international a débuté en 1969 en France avec la Junior ESSEC, la plus anciennes des Juniors-Entreprises dans le monde.
 
En Tunisie, le mouvement s’est amorcé aussi tôt et l’ENIT Junior Entreprise a été la toute première Junior-Entreprise implantée dans une école d’ingénieur; L’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis, doyenne des écoles d’ingénieurs en Tunisie.
 
Travaillant principalement comme toute Junior-Entreprise sur l’axe de la prospection et la réalisation des projets, cette Junior-Entreprise a bel et bien contribué l’amélioration de l’insertion professionnelle de ses adhérents.
 
Ces derniers ne sont seulement pas armés par des outils fondamentaux essentiellement variés entre techniques et mathématiques mais aussi par des coutumes de Junior Entrepreneurs, des manières et des astuces surprenantes et innovatrices ayant ainsi des compétences à un degré d’importance très élevé.
 
 
Comment réussir sa vie professionnelle
De ce fait, plusieurs conseils se dérivent et les recommandations que notre entité propose sont ainsi diversifiées.
 
Avant toute chose, les connaissances scientifiques seules ne suffisent pas pour pouvoir travailler où que ce soit. Ainsi, les capacités d’analyse et maîtrise des outils informatiques ainsi que celles reliées à la conception et à la formation des problématiques s’avèrent de plus en plus cruciales.
 
D’autre part, avoir des compétences scientifiques n’est plus suffisant. Les aptitudes personnelles, le savoir être et les compétences managériales sont quant à eux une essentielle gamme de sélection pour les recruteurs de nos jours.
 
Actuellement, on cherche très souvent à voir la créativité, l’ouverture d’esprit, la motivation et l’adaptabilité aux yeux des candidats avant de les recruter. Toutefois, la liste est encore longue mais si on voulait résumer les aptitudes personnelles crevées, ça tourne globalement autour de ces quatre critères déjà cités.
 
Par ailleurs, les compétences managériales sont tellement décisionnelles quant à un recruteur. De ce fait, la capacité de travailler dans une équipe, les capacités en communication et la maîtrise des langues sont d’une importance énorme. A ces derniers, s’ajoutent aussi la culture d’entreprise par ses différents aspects, les compétences en gestion et également la prise en compte et l’étude à l’avance de la pertinence de la recherche ainsi que ses impacts environnementaux.
 
Dans un effort de conclusion, nous avons cité les critères selon lesquels un recruteur choisira un candidat parmi d'autres et nous avons également énuméré les compétences, qualités et stratégies qui contribuent bel et bien à faciliter son insertion professionnelle ainsi qu'à promouvoir sa carrière dans le monde des affaires et du professionnalisme.
 
Bien que le système économique ne soit pas dans ses meilleures conditions et que le taux de chômage atteint récemment un chiffre alarmant, un mouvement national d’étudiants comme celui des Juniors-Entreprises dans notre pays ne peut que nous ouvrir des horizons sur d’autres cieux prometteurs autant ici qu’à ailleurs.
 
Rédigé Par Aloui Yasmine & Ben Amara Oussema


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