Publié le 06-03-2018
Mounir Beltaifa: la France impliquée dans la disparition de Moncef Ben Ali
En évoquant les circonstances de l'affaire “couscous connection”, Mounir Beltaîfa qui a témoigné contre Habib alias Moncef Ben Ali, exprime aujourd'hui l'intention d'intenter un procès contre les autorités françaises de l’époque pour avoir chanté le Président déchu Ben Ali pour l’obliger à se taire.
La “Couscous Connection” était le nom donné à un trafic international de stupéfiants et de blanchiment d’argent dans lequel plusieurs villes étaient impliqués comme Amesterdam, Paris et Tunis, ainsi que des personnages politiques tunisiens dont le président déchu Ben Ali, son frère Habib Alias Moncef Ben Ali (disparu dans des circonstances mystèrieuses en 1997) et une trentaine de tunisiens.
Mounir Beltaîfa a révélé aujourd'hui le 7 mai 2012, sur les ondes de Radio Express Fm, que le président déchu, tout comme les autorités françaises avaient tous intérêt à ce que Habib Alias Moncef Ben Ali, un personnage compromettant pour les deux parties, disparaisse soit en le tuant soit en le poussant à changer d’identité.
Selon de pressantes rumeurs, Habib Alias Moncef Ben Ali serait en vie. La liste publiée dans le décret loi du 14 mars 2011 portant confiscations des avoirs et des biens immobiliers des familles Ben Ali, Trabelsi et leur entourage, ne le signale pas comme 'décédé' contrairement à d’autres personnes citées dans la même liste.
Dans cet angle de vue, M. Beltaîfa a indiqué que les juridictions françaises, auxquelles il a eu affaire, n’ont jamais cité devant lui, le décès de Moncef Ben Ali.
M. Beltaîfa a évoqué, également, les actes de violence (verbale et physique) qu’il a subi en France et la responsabilité des français dans cette affaire.
M.I.A.
