Publié le 06-03-2018

Une loi qui exige que chaque politicien réalise au moins 50 % de ses promesses sinon il dégage !

Les Tunisiens sont à juste titre fiers de leur révolution et de ce qu'elle a apporté aux libertés et à la démocratie, mais leur manque de culture politique semble être aussi énorme et flagrant. Les citoyens ont des attentes irréalistes concernant l'emploi, le niveau de vie, l'économie et concernant leur avenir... De nombreux politiciens qui sollicitent leurs suffrages en profitent pour faire des promesses irréalistes et pour proposer des programmes aberrants. Tournant la page du passé avec ses promesses sans lendemain, la seule devise serait aujourd'hui de " dire et faire ".



Une loi qui exige que chaque politicien réalise au moins 50 % de ses promesses sinon il dégage !

Notre invité à Tuniscope, le Dr.Hisham Sharif, porte parole et coordinateur général du parti des "Démocrates Libéraux"  qui a toujours fait preuve d’une conscience politique assez particulière est le fondateur d’un parti politique qui REFUSE d’avoir un visa à la base d’une loi " obsolète " de Ben Ali . Son parti traite de la valeur humaine avant toute autre considération, une idéologie pertinente qui semble dès la 1ère perception différente de la langue de bois qu'on a toujours entendu parler, depuis plus de 23 ans...

Afin de rompre les ponts de la dictature et afin d’éviter des lendemains qui déchantent, Dr.Hisham Sharif appelle au dialogue et à la reconstruction à la base d’un nouveau concept qui pourrait rétablir une véritable confiance entre le peuple et ses dirigeants. Il vient de présenter un projet de loi à la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique qui vise à « engager » les politiciens à honorer leurs engagements et à ne jamais proposer des programmes irréalistes qui ne visent qu'à séduire les electeurs.

En vertu de cette loi proposeé, le citoyen aurait le droit de suivre, point par point, les promesses de tout homme politique élu pour représenter le peuple dans les élections de l'assemblée ou celles des présidentielles. S’il s’avère, après avoir passé la moitié de son mondât, qu’il n’a pas atteint les 40 ou les 50 % des objectifs tracés, le citoyen aura droit à un référendum qui décide de l’écarter légalement ou de lui accorder une autre chance, le tout à la base d’une loi qui règlemente et qui évalue son apport à la vie politique.

Dans la vidéo suivante, notre invité le Dr. Hisham Sharif explique davantage le projet de loi et son " mode d’emploi" :


H.Manel
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