Publié le 06-03-2018

Orlando Bloom : Une bombe retardée



Orlando Bloom : Une bombe retardée

Orlando Bloom : Une bombe à retardement…

Qu’il soit « piratisé »,  « elfisé » ou « pârisisé », la coqueluche des studios américains est un véritable caméléon. Jonglant entre théâtre et cinéma, Orlando Bloom (« Orly » pour les intimes) est un chouchou de ces dames… 

Son succès n’a pas été présenté sur un plateau d’argent, Orlando a bien bossé pour devenir une star. Voici ce que vous pouvez dévorer pour mieux faire sa connaissance : 

Non, Orlando n’a pas d’origine latino malgré ses cheveux bruns et ses yeux de braise. Son prénom est un choix de sa maman qui était fan de « Orlando Gibbons », un musicien du 17ème siècle. Après 9ans du décès de son papa, le célèbre écrivain britannique et militant contre l’apartheid aux côtés de Nelson Mandela Harry Bloom, Orly à 13ans apprend après un aveu de sa mère que ce dernier n’était pas son père biologique, mais c’est plutôt un ami de la famille « Colin Stone » qui est son géniteur… Merci maman ! 

On n’aimerait sans doute pas être à sa place. Vous vous imaginez, croyant avoir un grand militant écrivain intellectuel et respecté par tout un pays, ami d’un prix Nobel de la paix tel que Mandela himself, apprenant qu’un pas moins sympathique ami de la famille a bien voulu féconder la maman à la place du papa ? Joli travail cependant, la preuve : un étalon tel que Orlando Bloom. 

Bon, Orly l’a tellement mal pris qu’il s’est lâché sur la nourriture et est devenu boulimique, du coup, il a mis sept années pour maigrir. Encore merci Sonia (c’est le prénom de sa maman) !  

Voici cependant son cursus : à 4ans, sa mère l’inscrit à des concours de poésies et de récitations de la Bible, à cause de sa dyslexie.  

Fasciné par Superman, mais encore déçu en apprenant que ce dernier est un simple homme comme le commun des mortels, il décide de prendre sa revanche en incarnant des héros légendaires quand il sera grand, ce qui est chose faite, voici la preuve : 

Après avoir suivi des cours d’art dramatique, Orlando s’installe à Londres en 1993 alors qu’il n’a que 16ans. Les cours de théâtre au « National Youth Theatre » lui ont tellement réussi qu’il s’est distingué parmi les meilleurs et a obtenu une bourse pour la « British American Drama Academy ». on pourrait imaginer que la vie lui sourit enfin mais voici qu’Orlando joue aux héros en escaladant une gouttière et tombe du troisième étage et comme le malheur ne vient jamais seul comme dirait nos aïeuls, sa chute s’est faite non pas sur un matelas ressort mais sur des plaques de métal. ‘faut le faire !  

Pour être plus au top, il suit des cours dans une autre école à Londres : « Guildhall School of Music and Drama » et se consacre entièrement au 4ème art en jouant dans des pièces telles que « Antigone », « Mephisto », « La Mouette », « Oncle Vania », etc. 

1997 : il décroche son premier jeu d’acteur dans « Oscar Wilde » mais reste méconnu du grand public. 

Orlando a eu un excellent rétablissement et ça tombait bien. Après avoir auditionné pour la trilogie du « Seigneurs des anneaux » de Peter Jackson, ce dernier –totalement séduit par le bon jeu du comédien- le choisit pour incarner un des rôles principaux : l’elfe archer Legolas, un rôle vraiment physique pour lequel Orlando fût ravi d’apprendre l’équitation et le tir à l’arc. Il se donne à fond pour réussir ce rôle, et se sent tellement proche de ce personnage à la fois amical, courageux et habile qu’il se tatoue un elfe à l’avant-bras droit.  Sacré Orly vas !

Orlando est désormais connu et du coup choisi pour incarner Will Turner dans « Pirates des Caraïbes » en 2003, le film qui achève de le propulser à la tête des acteurs les plus sollicités d’Hollywood. Devenu célèbre grâce à son professionnalisme et son sérieux, mais aussi à son joli minois (élu dans « Teenage Magazine » comme l’un des 25 stars les plus sexy, rien que ça…), c’est pour incarner le grand « Pâris » qu’il obtient pour « Troie » de Wolfgang Petersen en 2005

Dès lors, les succès ne cessent de doubler et Orlando Bloom enchaîne les auditions  cumulant les réussites et assurant les audiences des films dans lesquels il apparaît. Comme quoi, la roue tourne !

 

Raja


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