Publié le 06-03-2018

Ali Seriati : le peuple est manipulé… la vérité est ailleurs !

Le prochain procès de l’ancien directeur général de la sécurité présidentielle, Ali Seriati, sera attendu par tous les Tunisiens. De sa cellule, A. Seriati pointe du doigt certains dirigeants du pays qui ont permis à Ben Ali de s’enfuir.



Ali Seriati : le peuple est manipulé… la vérité est ailleurs !

Ali Seriati promet de donner tous les détails des événements qui ont suivi son arrestation le 14 janvier car après avoir passé 8 mois d’incarcération, il n'a pas été jugé pour Complot contre la sureté du pays comme lui reprochait certains dirigeants. L’ancien directeur général de la sécurité présidentielle est détenu dans la prison militaire et n’y sort que pour aller au tribunal.

M. Seriati est accusé de complot contre la sécurité du pays. Cependant, il nie son implication dans les faits reprochée. Il dément aussi l’accusation qui lui est conféré concernant le coup d’État. Ali Seriati déclare que pour réussir un coup d’État, il faut être soutenu par les militaires, après le départ de Ben Ali, M. Seriati sirotait un café en attendant l’arrivée de la fille de son président et son époux. Le seul qui avait le pouvoir de faire un coup d’État avec l’appui des militaires est Ridha Grira, selon la déduction de A. Seriati.

A. Seriati déclare qu’il est dans l’obligation de divulguer des secrets afin de prouver son innocence et dévoiler les noms des personnes impliquées dans son arrestation.

Il déclare que lors des dernières heures qui ont précédé la chute du régime, Ben Ali avait pris quelques décisions parmi lesquelles il allait écouter son peuple et remédier à ses problèmes. Cependant, arrivé près des escaliers de l’avion, Ben Ali entendait des nouvelles concernant les agents de l’ordre qui se sont ralliés au rang des manifestants.

Ben Ali décide alors de quitter le pays, le temps d’une journée…

Ali Seriati affirme qu’il y a plusieurs parties qui ne souhaitent pas que la vérité sorte au grand jour, c’est pour cela que des enregistrements téléphoniques ont été effacés.

Ali Seriati certifie que les tireurs d’élite existent bel et bien, cependant, ces tireurs d’élite, qui étaient sous ses commandes, n’ont pas le droit d’ouvrir le feu sur quiconque qui se trouve en dehors des murs du palais présidentiel. A. Seriati accuse l’ancien ministre de la défense, Ridha Grira, d’être impliqué dans l’histoire des snipers.

L’ancien directeur général de la sécurité présidentielle termine en demandant qu’il soit jugé au plus vite, car les investigations sont déjà achevées. Il dément catégoriquement son implication dans le coup d’État et affirme qu’un avion survolait le palais, le 14 janvier, pour tuer le président déchu.


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