Publié le 06-03-2018

La fuite de Saida Agrebi est un cas exceptionnel

La fuite de Saida Agrebi, l'un des symboles de l'ancien régime, est un cas exceptionnel, a affirmé le ministre de la Justice, Lazhar Karoui Chebbi. Le procureur de la République chargé du dossier n'a pas pris la décision appropriée au moment opportun pour empêcher cette fuite, ce qui a motivé son limogeage.



La fuite de Saida Agrebi est un cas exceptionnel

Il a souligné que tous les anciens responsables au sujet desquels des plaintes en justice ont été déposées font l'objet de décision d'interdiction de voyage.

Au sujet de l'assainissement de la magistrature, M. Karoui Chebbi a affirmé que les membres du maillon au service de l'ancien régime ont été démis de leurs fonctions ou dégradés.

J'ai écrit, depuis deux mois, à l'Association des magistrats tunisiens et au syndicat des magistrats, pour leur demander de me fournir une liste de ce qu'ils considèrent comme étant les symboles de la corruption, mais je n'ai rien reçu jusqu'à présent, a-t-il ajouté.

Evoquant la polémique suscitée par le dernier mouvement dans le corps des magistrats, le ministre de la Justice a précisé que la commission chargée de ce dossier a tenu trois réunions avec l'association des magistrats tunisiens et le syndicat des magistrats et sont convenus des principes devant régir ce mouvement.

Il a relevé, en outre, que le ministère de la Justice avait remis à l'association et au syndicat, depuis plus de deux mois, et sans avoir reçu de réponse, un projet de création d'un Conseil supérieur de la magistrature indépendant et dont les membres sont élus (à l'exception du premier président de la cour de cassation).

M. Karoui Chebbi a affirmé que tous les efforts sont déployés pour atteindre les objectifs de la révolution en terme de consécration de l'Etat de droit, des libertés et de la justice, relevant que la Tunisie a choisi résolument la voie de l'équité et la garantie des droits.


TAP

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