Publié le 06-03-2018

Afek Tounes dénonce la libération de Bechir Takari, la fuite de Saida Agrebi et la lenteur de la justice

La libération de Bechir Takari, autant que la fuite de Saida Agrebi et la lenteur des procès en cours sèment le doute sur la volonté de démêler l’écheveau du système Ben Ali et suscite des interrogations sur le fonctionnement du système judiciaire.



Afek Tounes dénonce la libération de Bechir Takari, la fuite de Saida Agrebi et la lenteur de la justice

Dans un communiqué rendu public, Afek Tounes a rapplé que le peuple tunisien s’est révolté contre la dictature de Ben Ali et de tout le système qui a fait cette dictature, la famille mafieuse très élargie et l'appareil du  RCD utilisé pour la servir. Son attente légitime est le démantèlement du système et le jugement des  responsables.

L'emprisonnement de quelques membres de la famille mafieuse, la dissolution du RCD et le gel de ses avoirs, l'expropriation des biens de plus de 100 personnes proches du dictateur, n’ont été qu’une étape restée, du sentiment général, sans suite et les quelques jugements de la famille sur des dossiers de droit commun et le simulacre de procès de Ben Ali ne satisfont pas et participent au sentiment de désillusion du peuple.

Afek Tounes qui a, lors de son entrevue avec le Premier Ministre le jeudi 4 août 2011, évoqué la lenteur du processus de questionnement et de jugement et appelé à une justice de transition adaptée à la situation d’exception que connaît le pays, réitère son appel. Il considère que ces affaires doivent être traitées en toute transparence et avec plus de célérité, pour que les responsables de crimes contre le peuple tunisien répondent de leurs actes et que justice lui soit rendue.


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