Publié le 06-03-2018

Affaire des Tunisiens de Lampedusa : Schengen remis en cause

En marge d'un sommet à Bruxelles, les dirigeants des pays de l'Union européenne ont adopté vendredi 24 juin de nouvelles mesures très restrictives en matière d'immigration.



Affaire des Tunisiens de Lampedusa : Schengen remis en cause

Les pays européens pourront désormais rétablir des frontières nationales dans l'espace Schengen. Une mesure réclamée notamment par la France, après les tensions avec l'Italie provoquées ces derniers mois par un afflux d'immigrants venus de Tunisie.

"Cela ne remet pas en cause le principe de la liberté de circulation" des citoyens au sein de l'espace Schengen, mais "permet de contrôler cette liberté de circulation", a assuré le chef de l'Etat français, Nicolas Sarkozy, devant la presse. "Il s'agit d'améliorer Schengen, de le rendre plus adapté aux exigences des citoyens", a pour sa part souligné le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi.

Les mesures réclamées par la France et l'Italie, préoccupées notamment par l'arrivée de migrants maghrébins, ont donc pour objectif de donner à l'Union européenne une « capacité de réaction » aux crises provoquées par les mouvements migratoires, a expliqué le ministre responsable des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, cité par l'Agence France-Presse.


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