Publié le 06-03-2018

En vidéos-L’OBS : Ouverture des journées de Tunis avec un débat sur la relance économique

L’OBS organise les 15 et 16 juin les journées de Tunis, dont l’ouverture a eu lieu aujourd’hui au Palais des Congrès.



En vidéos-L’OBS : Ouverture des journées de Tunis avec un débat sur la relance économique

La première table ronde qui s’est tenue aujourd’hui, a été animée par Matthieu Croissandeau, directeur du journal L’OBS. Elle a été assurée par Bertrand Delanoë (maire de Paris), Slim Chaker ministre des Finances, la ministre du tourisme Selma Elloumi Rekik, la présidente de l’UTICA, Ouided Bouchamaoui, Eric Woerth, député et ancien ministre du budget français.

Selma Elloumi Rekik a pris la parole pour remercier l’équipe de L’OBS pour ce geste de solidarité qui réaffirme la pérennité de l’amitié tuniso-française. « Nous avons réussi la transition politique le temps est à la transition économique et la Tunisie a besoin de ses amis » a-t-elle déclaré.

La ministre est également intervenue à propos de l’économie informelle et sur la manière dont elle nuit à l’économie. Le tourisme étant un secteur important de l’économie tunisienne, qui est lui aussi lésé par les circuits parallèles.

« Le gouvernement s’est engagé à mettre en place des réformes structurelles, le tourisme étant un secteur vitale, sa relance est une priorité. Ce secteur a besoin d’une réforme pour se repositionner au sein du paysage mondial » a ajouté la ministre.

Slim Chaker a quant à lui parlé d’une situation économique mitigée, « il y a de la croissance mais ce n’est pas suffisant pour créer les 600 000 emplois afin de répondre aux attentes des jeunes, si je voulais synthétiser pour parler de solution, je dirai un seul mot : investissement » a-t-il soutenu.

Le ministre des finances a annoncé un déficit budgétaire de 5%, il a pointé du doigt les négociations salariales, affirmant que la paix sociale est nécessaire.

Pour Bertrand Delanoë, la réussite économique du peuple tunisien assurera la sécurité de la méditerranée. « L’enjeu économique est politique, culturel et un enjeu de valeurs, il ne faut pas raisonner sur la solidarité en terme proportionnel à ce qui est en jeu » a précisé Delanoë, avant d'ajouter que "La révolution de 2011, c’est aussi notre histoire, il faut que le peuple tunisien réussisse pour lui-même mais aussi pour le reste du monde".

Quand à Ouided Bouchamaoui, la relance économique de la Tunisie dépend de la volonté politique : « il faut que les politiques soient capables d’oser des réformes » a-t-elle soutenu avant de présenter les atouts de la Tunisie comme le 1er pays exportateur de produits industriels au sud de la méditerranée. Enfin, Bouchamaoui a déclaré qu’en matière de partenariat avec la France, la Tunisie aspirait à dépasser le cap du low cost et être un vrai partenaire.

 

 


H.B.
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