Publié le 06-03-2018

Le cauchemar du CAPES est bien fini … Et puis après ??

Sous le régime de Ben Ali, l’emploi était une priorité nationale et un défi qui n’a pas été relevé … avant de devenir dès les toutes premières étincelles de la révolution le moteur des revendications et le fer de lance de ces jeunes diplômés du supérieur … chômeurs.



Le cauchemar du CAPES est bien fini … Et puis après ??

Depuis des années, l’Etat a doublé et triplé, arbitrairement, le nombre des filières et des spécialités. On nous a appris que tout est accessible, il faut juste faire des études universitaires, pour finir avec des "maîtrisards" à la pelle, après … l’Etat s’en chargera et fournira des milliers de postes d’emploi. Arrivés au terme des études, on s'est  trouvé face à des rangs des diplômés chômeurs qui ne cessent de grossir et ont a découvert que ces promesses n’étaient que du vent. Les diplômes ressemblent un peu à des chèques en blanc, sans garantie, et on ne peut pas toujours trouver un travail grâce à eux !!!  

Aujourd’hui, après la révolution, les nouvelles autorités semblent plus réalistes, elles avouent qu’elles n’ont pas de recette magique à ce fléau  et que toute réforme ne devienne pas réalité par simple décret gouvernemental, mais par des mesures urgentes et concrètes.

Une des décisions qui fera certainement des heureux : Le concours au certificat d’aptitude au professorat de l'enseignement secondaire, CAPES, a été annulé. Cette décision qui vient d’être annoncée il y a quelques jours par M.Taïeb Baccouche, ministre de l'Education et Porte-parole officiel du Conseil des ministres soulagera enfin ces jeunes qui ont tant souffert, et pendant de longues années, de la corruption et de l’injustice du dictateur et de ses proches qui ont toujours " joué " sur les classements au Capes pour mieux placer les leurs et pour mieux servir leurs alliés …

Le CAPES dévoyé par la corruption fera enfin … partie du passé.  Il sera remplacé par " une nouvelle méthode différente et équitable " qui obéira à de nouveaux paramètres de recrutements qui seront appliqués à la base de la justice et de la transparence.

Hier, on parlait de Capes, de m3aréf, aktéf, w 5allés tenje7 … Aujourd’hui que les temps changent, on parlera d’espoirs qui se nourrissent de changements … On parlera d’une révolution d’esprits …  Etant un citoyen tunisien vivant à plein temps dans un pays qu'on aime à plein coeur, il faut savoir rêver  ... et croire à un lendemain meilleur !


H.Manel
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