Publié le 06-03-2018

Séisme au Japon : le bilan s'alourdit ...

Tout au long de la journée, le monde a eu les yeux rivés sur le Japon. L’archipel a été meurtri vendredi par un séisme de magnitude 8,9 sur l’échelle de Richter, le plus violent que le pays ait connu depuis 140 ans. Le dernier bilan provisoire fait état de 1.400 morts et disparus.



Séisme au Japon : le bilan s'alourdit ...

Un tsunami en direct

Le tremblement de terre a surtout affecté le Nord-Est du pays, submergé par un tsunami. Des vagues de plus de dix mètres se sont abattues dans la région. La télévision japonaise a diffusé des images aériennes impressionnantes, qui montrent les coulées de boue engloutir des habitations entières et emporter des voitures. Une réplique de magnitude 6,6 sur l’échelle de Richter s’est produite samedi peu après 4h00 du matin (vendredi 19h00 GMT) dans la préfecture de Niigata, au nord-ouest, sur la façade opposée à la côte Pacifique dévastée par le séisme de la veille. D’après les premiers échos, elle n’aurait pas provoqué de dégâts majeurs.

Un bilan fait état de 1.000 morts et disparus

Les dégâts humains et matériels sont considérables. Selon le dernier bilan de la police, 300 personnes sont mortes et plus de 320 personnes sont portées disparues après le séisme de vendredi. Toutefois, l’agence de presse Kyodo a évoqué en fin de journée un bilan de 1.000 morts et disparus, un chiffre que les autorités n’ont pas confirmé. Le bilan pourrait effectivement tendre à s’aggraver. Dans la nuit de vendredi à samedi, un barrage a en effet cédé dans la préfecture de Fukushima, et les flots ont emporté des habitations. En outre, un bateau avec 100 passagers à son bord est toujours porté disparu, ainsi que quatre trains (...)

L’économie durement affectée

Autre conséquence de la catastrophe, transports routiers et ferroviaires ont été stoppés dans une grande partie de l’archipel, notamment dans le Nord-Est, provoquant une pagaille incroyable sur les routes, dans un pays pourtant accoutumé aux séismes. Le trafic a été interrompu une bonne partie de la journée à l'aéroport de Tokyo-Narita, avant de reprendre progressivement.

Ces mesures de sécurité, en plus des dégâts matériels causés directement par le séisme, risquent de coûter cher à l’Etat japonais. Ainsi, selon une estimation "très préliminaire" du cabinet JPMorgan Cazenove, la facture pourrait osciller entre un et deux milliards de dollars. L’ONU et les Etats-Unis ont notamment proposé leur aide financière.

 

 

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