Publié le 06-03-2018
El FIFA yécer gdima !
L’arbitrage a toujours été source de problèmes dans le monde du football. Des problèmes à l’échelle internationale qui ont inéluctablement engendré des conflits politiques et économiques; il en va de même pour les matches locaux.
En effet hier soir après le match du Club Africain contre son plus vieux concurrent l’Espérance Sportive de Tunis on ne pouvait que se dire une chose : pourquoi la Fédération internationale de football association (ou Fifa) se borne-t-elle encore à ne pas utiliser l’arbitrage vidéo.
On sait que la fédération tient au charme du foot et à son authenticité, mais quel charme peut-on trouver à fausser des résultats, empêcher des pays à avoir la coupe, décevoir des supporters surtout s’ils regardent le match en live et qu’ils ont vu ce que les arbitres ont loupé. La faute est humaine certes mais là il s’agit du destin de plusieurs personnes qui est en jeu.
Que le football soit « l’opium du peuple » est un fait irrévocable spécialement dans notre pays où il représente l’une des rares occasions pour se défouler et ressentir une telle adrénaline. C’est malheureusement ou heureusement aussi l’une des rares opportunités où les tunisiens sont tellement unis et bienveillants les uns envers les autres (s’ils supportent la même équipe bien évidemment).
C’est toujours dur d’être neutre par rapport à certaines failles et lacunes de l’arbitrage surtout dans le cas d’un derby. Il est vrai que ce problème sans issue apparente à été 36 mille fois traité mais c’est tellement absurde, d’être aussi archaïque et de refuser de recourir à la technologie, que ça donnerait presque envie de pleurer la bêtise humaine.
Il existe assez de conflits dans le monde pourquoi vouloir à tout prix en créer d’autres alors que la solution est à portée de main.
Tout cela pour dire que ce qui s’est passé hier au stade de Radès ôte tout le charme du jeu contrairement à ce que peuvent penser les têtes bien pensantes de la Fifa et qu'heureusement que le match ait fini nul (très nul même) comme ça on a pu éviter le pire.
Rym
