Publié le 06-03-2018
L’Espérance Sportive de Tunis cible des fausses rumeurs
Depuis le match aller opposant le Mazembe et l’Espérance Sportive de Tunis, on a l’impression de vivre un feuilleton mexicain. Des réclamations appellent à punir les joueurs de Bab Souika pour avoir agressé verbalement (ou physiquement) l’arbitre Kokou.
Ces réclamations lues dans les journaux étrangers et spécialement dans les pages égyptiennes ont été soutenues par des mouvements suspects dans les coulisses de la CAF afin d’influencer le comité de discipline.
Il est apparu que des journalistes égyptiens n’ont pas pu assimiler la défaite et l’exclusion d’Al Ahli par « la faute » de l’EST au cours de la demi-finale. Ceci a engendré une certaine subjectivité dans leurs propos ainsi que des articles contenant de fausses informations. Les accusations ont surtout visé le joueur Khaled Korbi puisqu’il a été la cause du carton rouge de Barakat, le joueur égyptien, au cours du match de Rades.
De toutes les manières, après la réunion du comité de discipline toutes ces rumeurs ont été démenties de telle façon qu’aucun joueur de l’équipe tunisienne n’a été sanctionné pour cause d’absence de preuves à propos d’une soi-disant agression sur l’arbitre après le match.
L’arbitre en question, ayant joui d’une garde rapprochée qui l’a escorté jusqu’à une villa à sa disposition alors que les joueurs étaient encerclés par des agents de sécurité, il était inconcevable que l’on puisse le toucher de près ou de loin. La confédération a seulement exigé que l'équipe représentante du football tunisien verse une amende de 65 mille dollars. Cette sanction financière a été prise à la suite de l’examen des incidents survenus lors de matches entre ce club et Al-Ahly, d’une part, et le TP Mazembe, d’autre part.
Finalement, tout ce qui est en rapport avec le contenu des plaintes de l’Espérance sportive à la CAF s’est avéré faux puisque l’équipe s’est simplement plainte de l’interdiction imposée à el Jazeera de filmer les coulisses du match, entre autres.
Le rapport de l’EST contenait aussi les obstacles rencontrés au Congo : absence de sécurité pour la délégation officielle de l’équipe au cours de son séjour, interdiction au président de l’équipe d’aller aux vestiaires entre les mi-temps, et pas d’eau pour se doucher aux vestiaires…
Espérons seulement que le match retour se passe dans de meilleures conditions et que les sang et or aient droit à un arbitrage honnête cette fois-ci pour qu'il n'y ait pas de prétextes.
Rym
