Publié le 06-03-2018

La vente liée au mois de Ramadan, quelles conséquences, quelles solutions?

La responsabilité de l’arnaque est partagée. D’une part, les commerçants veulent profiter au maximum sur le dos du consommateur tunisien; d'autre part, le Tunisien, qui ne maitrise toujours pas  son obsession d’achat, ne fait qu’encourager les pratiques frauduleuses. Une interview a été faite à ce sujet.



La vente liée au mois de Ramadan, quelles conséquences, quelles solutions?

Comme nous le savons tous et nous l’avons certes vécu, la vente liée dans les cafés notamment, remonte à la surface chaque été. Encore plus ces dernières années, avec la coïncidence du mois saint avec la saison estivale, le phénomène s’est aggravé.

Une bouteille d’eau que vous n’avez pas demandé, une petite assiette de petits gâteaux en compagnie de votre commande, méfiez vous ! Ce n’est guère de l’hospitalité ce que vous voyez. Cette offre qui n’est pas du tout spontanée, émane d’une mauvaise intention de vous taxer doublement sur la facture.

La réalité du marché, que faut-il faire dans ce cas d’arnaque ? Quelles solutions adopter ? Nous avons ramené nos questions qui sont bien les vôtres et allés interviewer Monsieur Habib Laajimi, vice-président communication à l’ODC.

Monsieur Laajimi nous a parlé des coulisses de la vente liée en Tunisie. Il nous a expliqué, entre autres, que la brigade économique est bien au courant de tout ce qui se passe sur le marché.

Cependant, la loi n’est pas assez rigoureuse pour mettre la sanction à la hauteur du sujet. Faut-il responsabiliser le consommateur, une fois de plus, sachant que, sans des institutions fermes, il n’arrivera pas à lutter seul contre le phénomène ?


Amal
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