Publié le 06-03-2018

Le Festival de La Goulette reprend ses traditions

La goulette n’est pas une simple ville côtière qui s’anime en été, c’est un croisement d’histoire et de traditions. C’est ainsi que Ahmed Ameur, le directeur du festival international de la Goulette a ouvert la conférence de presse, jeudi 08 juillet, en présence de Mohamed Driss (directeur du théâtre national et de l’école de cirque) et de Imed Trabelsi (président la municipalité de la Goulette).



Le Festival de La Goulette reprend ses traditions

La goulette n’est pas une simple ville côtière qui s’anime en été, c’est un croisement d’histoire et de traditions. C’est ainsi que Ahmed Ameur, le directeur du festival international de la Goulette a ouvert la conférence de presse, jeudi 08 juillet, en présence de Mohamed Driss (directeur du théâtre national et de l’école de cirque) et de Imed Trabelsi (président la municipalité de la Goulette).
L’objectif étant de redonner à la Goulette son éclat passé, le festival méditerranéen ne sera plus exclusif à l’été, il sera étalé sur toute l’année. D’ailleurs, à partir de cette année, on parlera désormais de l’été de la Goulette pour la saison estivale.
Le programme cette année est riche en théâtre et en cinéma. Les prix sont abordables. Ils varient entre trois et cinq dinars. Onze pièces ont été programmées cette année. Ce sont en majorité absolue, celles que le public tunisien a connu lors de la dernière saison des JTC jusqu’à ce jour. Idem pour le cinéma. Au programme, la nuit des courts métrages par Ibrahim Letaief, Avatar, Ibrahim Leblanc de Ahmed Sakka, Les secrets de Raja Laamari et deux autres films qui n’ont pas encore été dévoilés. A la question ; « pourquoi il n’y a pas de programmation spécifique au festival de la Goulette ? », la réponse était : « Faute de temps ! On a essayé de faire de notre mieux ».
Deux grands spectacles musicaux se tiendront, à savoir; « Anathema » le groupe de rock britannique tant attendu ; et l’Orchestra Filarmonica Italiana. Cependant, le concert de l’orchestre symphonique italien est destiné aux médias et aux investisseurs, donc l’entrée sera sur invitation. Ainsi stipule le président de la mairie. Sinon, par rapport aux autres soirées musicales, il y aura de tout, allant de Samir Loussif jusqu’à Sonia Mbarek dans la soirée de clôture. Selon les organisateurs, il faut satisfaire tous les goûts.
En dehors de la scène de la Karraka, l’animation dans la rue sera intense cette année. L’école des arts de cirque marquera sa présence avec des prestations dans la grande place 7 novembre et Asafer l’avenue seront présents pour signaler l’ouverture du festival. Mais la grande surprise cet été, demeure la sortie de La Madone, une tradition qui, jadis faisait l’exception à La Goulette. Les trois religions célestes seront représentées dans un même cortège pour un appel à la paix et la tolérance.
Il est à noter que, le programme est varié dans le sens où l'on retrouve différents types d’art et de cultures. Mais il n’y a rien d’exceptionnel, hormis les deux spectacles musicaux cités ci dessous. Il s’agit plutôt d’une collecte des travaux disponibles. C’est ce que Ahmed Ameur n’a pas nié lors de la conférence, en promettant un meilleure programmation pendant les éditions prochaines.
De son coté, Mohamed Driss, était très fier d’annoncer le lancement d’un grand projet de six milliards et demi de dinars qui va être bâti sur un lot de 5000 mètres carrés. Il s’agit bien d’une sorte de campus qui sera consacré à l’enseignement des arts de cirque, afin d’en faire un métier à part entière.
Le programme intégral du festival, vous le trouvez dans la gallérie photo en bas.

Amal
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