Publié le 06-03-2018
Coupe du monde ou coupe courant?
Qui a dit que le foot ne faisait pas la loi ? Ce n’est pas simplement un sport mondialement populaire, mais plutôt une obsession universelle commune. Et quand il s’agit d’un événement de l’ampleur de la Coupe du Monde, ceci est encore plus vrai, au point d’arrêter l’activité économique dans un pays pauvre comme le Bangladesh.
Qui a dit que le foot ne faisait pas la loi ? Ce n’est pas simplement un sport mondialement populaire, mais plutôt une obsession universelle commune. Et quand il s’agit d’un événement de l’ampleur de la Coupe du Monde, ceci est encore plus vrai, au point d’arrêter l’activité économique dans un pays pauvre comme le Bangladesh.
Qui a dit que le foot ne faisait pas la loi ? Ce n’est pas simplement un sport mondialement populaire, mais plutôt une obsession universelle commune. Et quand il s’agit d’un événement de l’ampleur de la Coupe du Monde, ceci est encore plus vrai, au point d’arrêter l’activité économique dans un pays pauvre comme le Bangladesh.
Selon un article publié aujourd’hui, 14 juin par Reuters, les autorités du Bangladesh ont ordonné à toutes les usines situées dans la capitale Dacca et ses environs de suspendre leurs opérations tous les soirs pendant la Coupe du Monde de football. Dans ce pays, où l’électricité ne couvre que 30% de la population, les coupures de courant deviennent très fréquentes lorsque tout le monde regarde les matchs en même temps. Or, cela n'est pas passé inaperçu. Cet amour est allé même jusqu'à provoquer des réactions violentes au sein des supporters. Samedi, une trentaine de personnes ont été blessées lorsque des amateurs de football, rendus furieux par une coupure de courant pendant le match Argentine-Nigeria, ont attaqué plusieurs centrales électriques à Dacca.
C’est ainsi que, les autorités, ont décidé d’interrompre l’activité industrielle afin de faire des économies d’électricité. Quelque 5.000 usines ont reçu l'ordre de fermer pendant cinq heures chaque soir, a précisé un responsable de la compagnie d'électricité de Dacca.
Le peuple tunisien, aurait été ravi si une mesure pareille avait été prise localement. Cependant, nos chers amateurs de foot, n’ont pas besoin d’une telle décision pour suspendre leurs activités. Les « malchanceux » qui n’ont pas pu avoir un congé ou se procurer une fas3a du boulot, passent leurs après -midi chaleureux à guetter les matchs. Facebook, radios, coups de fil... tous les moyens sont mobilisés pour suivre au moins, les résultats simultanément. Il peut y avoir une pile de dossiers en attente, mais ça ne fait rien. Le travail peut attendre. Et puis, ça ne vient qu’une fois tous les quatre ans, la Coupe du Monde ! Ensuite, ce qui a été commencé au bureau ou au chantier, sera repris chez soi ou dans les cafés.
Si Monsieur a un récepteur analogique, ou a réussi a patcher son récepteur numérique ou bien encore, si Monsieur comprend l’allemand, gare à Madame si elle n’aime pas le foot. Attention ! Les enfants ne sont pas amnistiés. Bon, il faut avouer tout de même, qu’il y a une belle performance à voir, même en famille.
Il reste tout de même une solution plus populaire. Et que Dieu bénisse nos cafés bien équipés ! En voilà un côté positif, une atmosphère collectiviste et un peu plus d’argent qui fait « tourner » la roue de l’économie. Cafés et autres boissons qui tournent, débats ouverts au fur et à mesure pendant les matchs, pourquoi pas de nouvelles connaissances. Une ambiance digne de la Coupe du Monde, quoi. Cependant, et comme nos cafés se sont transformés en espaces non fumeurs, on se demande très innocemment si nos téléspectateurs fumeurs, pourraient tenir le coup pendant la durée du match ?
Amal
