Publié le 06-03-2018

J'ai trente ans, et je vis encore chez mes parents !

Trentenaire, toujours chez ses parents, est une situation que la plupart des hommes dont l’âge varie entre 25 et 35 ans, assument pleinement en Tunisie, sans pudeur, à l’exception d’une minorité.



J'ai trente ans, et je vis encore chez mes parents !

Trentenaire, toujours chez ses parents, est une situation que la plupart des hommes dont l’âge varie entre 25 et 35 ans, assument pleinement en Tunisie, sans pudeur, à l’exception d’une minorité.

Nourris, logés, rarement à leurs frais, ils en profitent, et le revendiquent en tant que droit. Avec pour excuse, l’argument de l’inflation immobilière, et le niveau de vie élevé, qui leur est imposé. Prétextant une incapacité de venir à bout de leurs dépenses, ils choisissent le chemin de la facilité, plus salvateur que d’assumer leurs responsabilités. À croire que ces hommes emprisonnés dans leurs statut d’homme enfant n’arrivent pas à couper le cordon, pour faire face au monde extérieur.Pourquoi vivre ailleurs, alors qu’ils peuvent s’offrir le luxe de mener leurs vies de célibataires, sous le toit parental, dorlotés et chouchoutés par leurs mères ?


En voulant savoir ce que la gente féminine  pensent de ce ces hommes, nous avons interrogé trois femmes, chacune nous délivre sa vision des choses. Trois visions qui concordent sur un point, ce profil d’homme doit s’assumer.


Lamia, 27 ans :
« Vivre avec ces parents ou pas n’est pas un critère d’autonomie, on peut vivre avec sa famille, et compter sur soi en termes de dépenses. Je connais des personnes, qui sont originaires de Sfax, Gabés qui travaillent et vivent à Tunis, en rentrant au "bled" les week-end, ils confient la tâche de laver leurs linges sales à leurs mères. Elles leur préparent aussi leurs mets et nourritures pour la semaine. Tout est question de personnalité. »

Ines, 26 ans :
« Ils le font pour des raisons économiques, je pense que même si c’est le cas il est temps pour ces hommes de s’assumer. On le fait en Europe, pourquoi pas en Tunisie. »

Noura, 29 ans :
« Ce sont des irresponsables, ils comptent encore sur les parents, alors que pour les générations d’hommes qui les ont précédés, je parle de celle de l’époque de mon pére et de mon grand père, les jeunes quittent la maison parentale, à l’âge de 16 ans. Actuellement, à l’âge de 30 ans ils réclament encore leurs argents de poche à leurs parents. La honte. »

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Source images : Affiche du film Tanguy


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