Publié le 06-03-2018

Votre épicier du coin ou le supermarché ?

Entre l’invasion des supermarchés et des grandes surfaces et le petit épicier du coin, une époque est révolue, dans l’oubli, et sans recul. La différence traduit le changement de notre mode de vie. Une vie où les tarifs ont baissé mais l’envie d’achat a augmenté.



Votre épicier du coin ou le supermarché ?

Entre l’invasion des supermarchés et des grandes surfaces et le petit épicier du coin, une époque est révolue, dans l’oubli, et sans recul. La différence traduit le changement de notre mode de vie. Une vie où les tarifs ont baissé mais l’envie d’achat a augmenté.

 

 

Avant de s’étaler sur le côté économique ou matériel de cette mutation vers les hypermarchés, voyons un peu, ce que nous avons perdu, du côté social. En effet, en désertant les épiciers, nous avons oublié les belles  rencontres entre voisins. Dans un quartier populaire, l’épicier est l’endroit central des rencontres, d’annonces (cours particuliers, ventes de voitures, collocations, décès, naissances...) et d’échanges entre voisins.

 

Maintenant avec les supermarchés, le contact entre les personnes est très limité. Nous sommes toujours pressés de terminer les courses afin de rentrer tôt. Devant la caisse, nous trouvons à chaque fois, une jeune fille qui ne nous connaît pas où qui oublie notre visage entre des milliers qui passent devant elle tous les jours.

 

Du côté matériel, c’est vrai que les supermarchés proposent des tarifs moins chers que l’épicier. Ce n’est pas par gentillesse que les grandes surfaces, vendent les aliments moins chèrs mais tout simplement parce qu’elles bénéficient d’une tarification moins coûteuse comme les grossistes.

 

En contre partie, les supermarchés poussent à consommer plus que nos habitudes et nos pouvoirs d’achat. Les rayons et produits sont d’une séduction extrême, nous trouvons du mal à résister aux tentations qui nous entourent dans les grandes surfaces. Une fois devant la caisse, nous nous rendons compte que nous avons dépassé les limites.

 

Actuellement, des épiciers ferment tous les jours, devant l’implantation des supermarchés à chaque coin de chaque quartier de la ville du grand Tunis. La situation est inquiétante pour ces milliers de personnes qui n’ont pas d’autres sources de revenus que leurs petites boutiques d’aliments.   

 

 Henda


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