Publié le 03-02-2023

Netflix : Annulation des règles sanctionnant le partage de compte ?

 Il y a quelques jours, Netflix entendait encore pénaliser le partage de compte. Ce procédé permet à chaque utilisateur d'avoir son profil alors qu'un seul et unique compte est ouvert. Le titulaire principal paye alors seul un abonnement à la plateforme du streaming. Après avoir mis à jour fin janvier les modalités du contrôle du partage de comptes sur son site, le géant américain a discrètement supprimé ces nouvelles dispositions début février.



Netflix : Annulation des règles sanctionnant le partage de compte ?

Avant ce rétropédalage, Netflix souhaitait restreindre son accès uniquement aux appareils de «confiance». En d'autres termes, l'utilisateur principal d'un compte aurait dû se connecter au moins une fois par mois avec un appareil au Wifi. Et ce, pour éviter d'être bloqué.

Selon un porte-parole de Netflix, ces nouvelles règles existent bien dans certains pays mais ne sont toujours pas applicables en Europe. «Pendant un bref moment, un article du centre d'aide contenant des informations qui ne sont applicables qu'au Chili, au Costa Rica et au Pérou, a été mis en ligne dans d'autres pays. Nous l'avons depuis mis à jour», a expliqué la plateforme au média The Streamable. Sur des tests réalisés au printemps dernier au Chili ou au Pérou, Netflix demandait un coût financier supplémentaire pour ajouter des profils.

Sur son site, le service affiche dorénavant les mêmes dispositions qu'auparavant quant au partage de comptes : «Les personnes qui ne vivent pas dans votre foyer devront utiliser leur propre compte pour regarder Netflix. Il est facile de s'abonner à Netflix et de nombreuses offres sont proposées.

Comme toujours, l'abonné peut changer d'offre ou annuler son abonnement à tout moment». Après une année 2022 où Netflix a perdu une partie de son audience, et donc de ses revenus, la plateforme américaine devrait néanmoins revenir à la charge. Et contrôler de façon plus nette le partage de compte. Façon de mieux réguler ses pertes économiques et financières.

Source : Le Figaro



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