Publié le 10-05-2022

Silencieux depuis plusieurs mois…le frère de Saied adresse un message

Encore une fois, Naoufel Saïed n’a pas caché le soutien qu’il apporte à son aîné, le président de la République Kaïs Saied…mais cette fois ci, c’est en anglais et en français, qu’il a choisi de s’exprimer, via son compte officiel.



Silencieux depuis plusieurs mois…le frère de Saied adresse un message

Le message de Naoufel Saied : 

COMPRÉHENSION DES TRAJECTOIRES


''Ce n'est un secret pour personne que le très mauvais bilan de l'élite politique avec toutes ses composantes au pouvoir en Tunisie au cours de la dernière décennie qui s'est régulièrement embourbée dans des chamailleries et qui a obtenu peu de bénéfices concrets pour le peuple ne crédit ni le permettre à considérer comme tel, par de nombreux tunisiens, comme une alternative viable et durable en Tunisie pour les années à venir.


En effet, pour la grande majorité des Tunisiens, l'élite politique en déclin/corrompue tenue responsable de la situation alarmante du pays ne peut pas constituer un acteur fiable capable d'apporter un avenir meilleur au pays. Ignorant cet état de fait, les membres de cette élite poursuivent toujours leurs efforts pathétiques et désespérés pour réparer un semblant de nouvelle légitimité basé sur un récit s'appuyant sur une dérive soi-disant autoritaire du président Saied depuis le 25 juillet et sa présumées atteintes aux droits humains depuis lors. Mais ces efforts se sont avérés stériles et se sont avérés au fil du temps, pour leurs protagonistes, beaucoup plus comme traîner des ancres de bateau.


Le déficit de confiance et le fossé toujours croissant entre une population désireuse d'un véritable changement et une élite politique en effondrement, un écart que cette élite sans scrupule, cyniquement et imprudent a créé pendant une décennie ne peut pas définitivement ly être bridés hâtivement dans une course urgente contre la montre sur le seul motif de s'opposer aux mouvements du président Saied par peur de laisser le peuple tunisien rencontrer pacifiquement la date du référendum du 25 juillet 2022.


Après plusieurs tentatives, cette position désespérée s'est avérée vouée à l'échec, de sorte que l'élite en décomposition ainsi que de vastes segments de l'État profond se sont retrouvés submergés par les événements, car le président Saied a toujours eu une longueur d'avance sur eux h une popularité sans précédent. Ils n'ont donc trouvé aucun autre moyen de déstabiliser le pays que la provocation de pénuries alimentaires, la manipulation des prix des biens et des marchandises de base, orchestrant des fuites affectant l'honorabilité du président et des membres de h C'est la famille... tout ça dans le but de saper la crédibilité du président auprès du peuple... mais pourtant toutes ces tentatives se sont avérées finalement contre-productives... et ont été gris au moulin du président... renforçant par le même gage sa popularité et aggravant le désarroi de ses adversaires...


Le haut niveau de confiance et de fiabilité dont le Président Saied jouit auprès de larges couches de la population, tel que reflété mensuellement par les instituts de vote et d'enquête, a heureusement pour le pays, lui a permis jusqu'à présent d'absorber extraordinairement débordement de mécontentement et atténue l'impact du profond social et crise politique que traverse le pays et assure sa stabilité surtout maintenant avec une situation internationale incertaine suite à la guerre engagée par la Russie en Ukraine. C'est sûr, l'élite politique qui a gouverné tout au long de la dernière décennie n'est plus en mesure, compte tenu de son rejet par l'écrasante majorité des Tunisiens, d'assurer cette stabilité.
Pourtant, il est sans aucun doute nécessaire de mettre en place, à court terme, des institutions véritablement représentatives qui seront, cette fois-ci, chargées de gérer les conflits et d'absorber les tensions et de déplacer l'énorme fardeau qui incombe maintenant au président ders aux institutions véritablement démocratiques loin de la démocratie de façade qui a prévalu depuis une décennie et qui, selon tout le monde, n'a pas été apte à gérer les conflits et incapable de refléter les vraies préoccupations sociales.

En effet, les institutions qui ont été mises en place par la Constitution de 2014 se sont avérées être une arène de négociations politiques qui ont été conduites cyniquement au détriment des intérêts du peuple tunisien : la sanction imposée par le peuple en juillet 25 2021 sur les protagonistes de cette façade la démocratie ne pourrait pas être plus édifiante et instructive, à cet égard...


Certes, le président Saied est maintenant sur une crête : il doit diriger le pays et mener une transition - dans le cadre de la transition amorcée en 2010-2011 - et réformer les institutions décadelées tout en sauvegardant les droits et les libertés qu'il fait malgré campagnes de diffamation et de propagande inlassablement engagées par ses adversaires qui utilisent tous les moyens pour amplifier (principalement pour la propagande extérieure) certains abus policiers qui peuvent se produire ici et là de temps en temps comme c'est le cas dans toutes les démocraties.


Quoi qu'il en soit, la décision prise par le président Saied est tout sauf permanente et disparaîtra (comme il l'a répété à plusieurs reprises) une fois le processus électoral terminé en décembre prochain et la mise en place d'un nouveau parlement démocratiquement élu.


Maintenant, il faut laisser le président Saied affronter l'épreuve du temps... et le tenir responsable de sa conformité (ou non) avec la feuille de route qu'il a présentée en décembre dernier et ceci au lieu de confisquer et maudire l'avenir qui résulte du déplacement du 25 juillet comme ses adversaires le font désespérément maintenant sans succès Arrêtez.


Toute autre position sera préjudiciable aux intérêts du pays et de la région. Il est d'autant plus important d'éviter tout type d'escalade dans les jours à venir avec l'approche du 25 juillet 2022 date du référendum que certains peuvent vouloir avorter à tout prix de peur que cela crée pour eux, sur le terrain, un point de non retour et par le même jeton perdre définitivement les intérêts précieux qu'ils ont accumulés au cours de la dernière décennie.


En attendant, il est de loin préférable pour les opposants de Saied de régler leurs différends avec le peuple tunisien plutôt que de se disputer avec le président, mieux vaut pour eux de mettre de l'ordre dans leurs maisons et de s'engager dans une longue période de révision de leur modus operandi et, plus que tout, initier un processus d'autocritique et, pour ceux qui ont directement ou indirectement causé du mal au peuple tunisien, demander ouvertement pardon à ce dernier.


À ce propos, il est frappant de constater que pendant les dix mois qui nous séparent du 25 juillet 2021, personne parmi les partis politiques ou les organisations nationales n'a osé se remettre en question et se critiquer ouvertement par rapport aux dix dernières années années au cours desquelles ils ont participé à la vie publique et, pour beaucoup d'entre eux, à la décadence de cette dernière. Comme si la seule opposition à Kais Saied pouvait désormais constituer en soi un programme politique viable capable de justifier leur retour à la vie politique et à la fonction comme si rien ne s'était passé.


En ces temps difficiles, maintenir une rhétorique anti-Saied et prendre des mesures dans cette direction vont certainement intensifier l'impasse avec des segments importants de la population tunisienne et mettre en péril la stabilité et la sécurité du pays et, à une plus grande échelle, la région et sera très probablement ouvrent largement les portes, devant des hordes de terroristes et de migrants illégaux qui vont se briser sur les rives nord de la Méditerranée. Comme ils sont largement partagés et reconnus, le terrorisme et l'immigration illégale prospèrent dans des situations de crise et d'instabilité.

Indéniablement, le président Saied fait des progrès palpables sur ces deux fronts. Nous voulons certainement la consolidation de ces progrès dans les mois à venir.
Enfin, supposer l'illégalité de la décision du président Saied le 25 juillet est à la fois irréaliste et risque de devenir une autre mauvaise hypothèse sur la Tunisie, l'Afrique du Nord et probablement ailleurs aussi...''



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