Publié le 28-10-2021

Projet de coup d’État contre l’Élysée?

Une enquête de la DGSI a révélé un projet de prise de l’Élysée par une organisation clandestine ramifiée et hiérarchisée. Le projet, sous le nom de code "opération Azur", a été monté par Rémy Daillet, un ancien cadre du MoDem. 12 personnes ont été mises en examen dans le cadre du dossier.



Projet de coup d’État contre l’Élysée?

Le 22 octobre, Rémy Daillet-Wiedemann, complotiste et ex-cadre du MoDem exclu de son parti, a été mis en examen et placé en détention provisoire "pour association de malfaiteurs terroriste criminelle", rapporte Le Parisien.

Il est également poursuivi depuis mai pour avoir organisé l’enlèvement de la petite Mia dans les Vosges au printemps dernier.

Selon une enquête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), Rémy Daillet-Wiedemann a mis en place, depuis la Malaisie, une organisation clandestine nationale structurée en cellules régionales dont le but était la prise de l’Élysée et l’instauration d’un nouveau pouvoir par le peuple sous le nom de code "opération Azur".

L’organisation comptait quelque 300 membres, dont beaucoup de policiers, gendarmes et militaires en activité, commandés par 36 capitaines de région nommés.

Le jour J, les troupes équipées de boucliers et de bombes artisanales devaient monter à Paris. Devant l’Élysée, certains avaient pour mission d’occuper les forces de l’ordre afin de laisser le champ libre aux "assaillants".

Ensuite, l’"opération Azur" prévoyait la prise de l’Élysée et des "points névralgiques de la capitale" comme l’Assemblée nationale, le Sénat et le ministère des Armées. Une chaîne de télévision ou une radio devait être prise d’assaut pour diffuser une propagande.
Rémy Daillet en personne avait l’intention de prononcer un grand discours dans le palais.

Aucune date précise n’avait cependant été arrêtée pour le jour J, selon le dossier.

L’avocat de Rémy Daillet-Wiedemann, contacté par Le Parisien, affirme que son client conteste tout projet terroriste et qu’il n’a fait qu’appeler, depuis la Malaisie, au renversement pacifique et populaire du système politique en place.

Selon les informations du Parisien, pour l’heure, 12 personnes ont été mises en examen dans le cadre de ce dossier, mais les investigations se poursuivent.


Sputnik

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