Publié le 06-03-2018

Cinquantenaire d’Albert Camus

Journaliste engagé, auteur du mythique « l’étranger », Albert Camus ne laisse personne indifférent. Mort dans un accident de voiture le 4 janvier 1960, il est devenu des années après son décès, l’un des génies du 20ème siècle.



Cinquantenaire d’Albert Camus

Journaliste engagé, auteur du mythique « L’étranger », Albert Camus ne laisse personne indifférent. Mort dans un accident de voiture le 4 janvier 1960, il est devenu des années après son décès, l’un des génies du 20ème siècle.

Cinquante ans après sa mort, Camus est ressuscité comme par magie, à travers des livres, des expositions, des reportages et des téléfilms.

Mort à même pas 47 ans dans un accident de la route, Albert Camus n’a pas eu la reconnaissance qu’il méritait de son vivant. Plus ou moins contesté à son époque, considéré comme un écrivain tumultueux, Camus reste encore aujourd’hui, une personnalité passionnante, qui incite à tout remettre en cause, même ses convictions les plus profondes.

Prix Nobel de la Littérature en 1957, ses œuvres, Le Mythe de Sisyphe, La Peste, La Chute, L’Etranger, L’homme révolté, pour ne citer qu’eux, restent encore aujourd’hui des œuvres majeures et une référence en matière de condition humaine.

En hommage à ce grand écrivain et journaliste algérois, voici quelques unes de ses citations :

-        Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou. (Carnets)

-        Un exemple n'est pas forcément un exemple à suivre. (Le Mythe de Sisyphe)

-        J'ai compris qu'il ne suffisait pas de dénoncer l'injustice, il fallait donner sa vie pour la combattre. (Les justes)

-        Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige. (L’homme révolté)

-        Il n'y a pas longtemps, c'étaient les mauvaises actions qui demandaient à être justifiées, aujourd'hui ce sont les bonnes.

-         Un journal, c'est la conscience d'une nation.

-        Combien de crimes ont été commis simplement parce que leur auteur ne pouvait supporter d'avoir tort.

A bon entendeur !

Sarah B.H

 


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