Assurément, la réouverture de la Salle du Parnasse est une bonne nouvelle pour les cinéphiles et  cinéastes tunisiens et surtout tunisois. Mais ce qui enchante le plus dans cette relance d’activité est le nouvel air juvénile, sincère, et sérieux de sa nouvelle direction.

En effet, Mohamed Mabrouk, nouveau gérant de la salle, nous a déclaré que le Parnasse prépare des surprises pour les cinéphiles. « Nous avons une stratégie qui tend à rendre pérenne la salle et son public ».

Pour ce faire, cette direction se déclare sélective et exigeante à deux principaux niveaux.

Premier  niveau : raffinement artistique de la sélection des films. Déjà commencé avec  « Le Parfum » de Tom Tykwer, la salle projettera à partir de 4 Février le film – évènement, Cinecittà, d’Ibrahim Letaif. Ensuite, viendrons des films des USA, de la France, de l’Egypte, de la Turquie  et d’autres.

Autre bonne nouvelle ; ils sont récemment réalisés !!! 

Deuxième niveau : discipline stricte des entrées et des sorties de la Salle. Désolée les amis, mais plus de retardataires, quitte à ce qu’ils aient le ticket dans la main depuis deux heures. Outre ces derniers, plus de couples affamés d’obscurité et de câlins, plus de gourmandise, plus de ronflement, et j’en passe encore…

« C’est une salle qui s’offre aux familles tunisiennes, aux jeunes cinéphiles, aux enfants… finalement pour tout et chacun qui vient aux projections et au cinéma… et pas pour d’autres choses » assure avec enthousiasme et confiance Mohamed Mabrouk.

Il est clair donc que le Parnasse change de peau, impose ses règles et surtout revient parmi nous, heureusement, sans retour.