Publié le 06-03-2018

Obama, le Yes we can lutte contre le Change is hard!

Le Président américain fête aujourd’hui sa première année d’élection et ses 10 mois d’investiture. Bilan de ces 10 mois à la Maison Blanche ? Un prix Nobel surprise, et beaucoup de promesses. Rattrapé par le système, ses beaux discours commencent à lasser. Son Yes we can semble être affaibli par le Change is hard.



Obama, le Yes we can lutte contre le Change is hard!

Le Président américain fête aujourd’hui sa première année d’élection et ses 10 mois d’investiture. Bilan de ces 10 mois à la Maison Blanche ? Un prix Nobel surprise, et beaucoup de promesses. Rattrapé par le système, ses beaux discours commencent à lasser. Son Yes we can semble être affaibli par le Change is hard.

L’enthousiasme qui a accompagné l’élection de Barack Obama à la tête des Etats-Unis est presque mort. Sa côte de popularité passe de 70 à environ 50% aujourd’hui. Il est peut être un peu trop tôt pour lui faire un bilan, mais on ne peut pas s’empêcher d’établir un petit constat sur  les dossiers les plus importants.

Politique étrangère :

Il avait promis la fermeture de Guantanamo au plus tard le 22 janvier 2010. Aujourd’hui, tout le monde le sait, cette date ne sera pas respectée. Pour les dossiers de l’Afghanistan et de l’Irak, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a hérité d’un chantier catastrophe. Il avait promis de se retirer de ces deux pays, mais une fois à la Maison Blanche, il se heurte à une réalité bien plus désastreuse qu’il ne le pensait. Ses hésitations ne font plus de doute, et Barack Obama, rattrapé par le système, finit par envoyer des renforts militaires. Cela ne rassure nullement ses électeurs. Et pour cause, ces derniers espéraient une nouvelle Amérique, loin des guerres. Mais la situation semble être bien plus complexe que les simples discours auxquels ils croyaient. Sur le Proche-Orient, un dossier crucial pour son mandat, ses approches ont presque toutes été infructueuses. Sa demande de gel total de la colonisation juive en Cisjordanie pour poursuivre le dialogue n’a pas été du goût du gouvernement israélien. Et son recul sur cette question a bien évidemment déplu aux palestiniens. Incapable d’imposer le gel de la colonisation, les négociations de paix demeurent bloquées. Toutefois, le 31 octobre, Hillary Clinton affirme avoir obtenu un gel partiel des implantations israéliennes en Cisjordanie. Enfin, en parfait Monsieur We can, le 19 mars 2009, il tend la main à l’Iran via une vidéo sur Youtube. Mais loin d’être apprécié, son geste à été très critiqué aux Etats-Unis comme ailleurs en Occident.

Politique intérieure :

Il le savait avant son investiture, deux champs de bataille l’attendent. La sécurité sociale et la crise économique. Pour cette dernière, son plan de relance ne fait pas que des heureux, surtout quand on sait que les banques ont été sauvées grâce aux impôts. L’économie du pays peine à redémarrer, le Congrès américain ne cache pas sa déception et les citoyens qui espéraient un changement  du système financier ne sont pas satisfaits du résultat. Quant à la réforme de santé, véritable casse-tête aux Etats-Unis, Obama a toujours du mal à exiger un nouveau système, car les républicains y sont fermement opposés, et même dans son propre partie démocrate, quelques sénateurs et députés le contestent.

Bilan partiel, au bout de dix mois de présidence, l’Obamamania s’est refroidit. Seule réjouissance, Le Prix Nobel de la Paix, décerné sur la base de ses efforts. Mais là encore, la récompense a été largement critiquée….

 

Sarah B.H


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