Publié le 06-03-2018
Hypertension : Boehringer Ingelheim lancent un nouveau traitement pour la menace silencieuse
Un adulte sur trois dans le monde souffre d’hypertension, sachant que la prévalence de cette maladie est la plus élevée dans certains pays à revenu faible d’Afrique, avec plus de 40% des adultes touchés, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.
La hausse de la pression artérielle est causée par différents facteurs liés, généralement, à l’âge, à l’hérédité et au vécu. La sédentarité, le tabagisme, l’alcool, l’obésité et le stress, sont en effet, les principaux facteurs.
D’ailleurs, le stress post-traumatique dont souffre prés de la moitié des Tunisiens, serait à l’origine de la hausse du nombre des personnes souffrant d’hypertension artérielle. Les derniers chiffres enregistrés révèlent que 30.6% de la population adulte souffrent d’hypertension sachant que 38.8%des personnes diagnostiquées savent pour leur maladie et 84.8%d’entre eux suivent un traitement.
Compte tenu des séquelles de cette maladie, suivre un traitement s’avère d’une importance majeure. En effet, une hypertension non maitrisée, peut, mis à part, l’accroissement du risque des AVC (accident vasculaire cérébral), entraîner des insuffisances rénales et la cécité.
A ce titre, les laboratoires Boehringer Ingelheim, ont mis sur le marché, un nouvel antihypertenseur de troisième génération pour le traitement de l’hypertension artérielle et la prévention des maladies cardiovasculaires : Micardis. Ce médicament, un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (sartans), agit en bloquant l'effet de l'angiotensine II au niveau des récepteurs AT1de l'angiotensine.
Micardis se métabolise par le foie et passe par les matières fécales. Ainsi, sont réduits les effets indésirables au niveau des reins. Il est à noter que les sartans présentent moins d’effets secondaires contrairement aux médicaments appartenant à la classe des Bétabloquants ou des Diurétiques.
NB : Micardis est en vente dans les pharmacies à des prix variant entre 32 et 39 dinars. Il est à 100% remboursé par la CNAM.
N. J.
