Publié le 06-03-2018

Ce que l’on sait du tireur présumé des fusillades en Nouvelle-Zélande

Au moins 40 personnes ont été tuées pendant la prière du vendredi dans des attaques contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch, selon les autorités, un tireur étant identifié comme un extrémiste de droite australien.



Ce que l’on sait du tireur présumé des fusillades en Nouvelle-Zélande

Ces attaques, les pires contre des musulmans dans un pays occidental, ont également fait 20 blessés graves. La Première ministre Jacinda Ardern a décrit l'une des "journées les plus sombres" jamais vécues par cette nation du Pacifique Sud réputée paisible et dénoncé des violences "sans précédent".

Des témoins ont raconté avoir vu des corps ensanglantés. Des enfants et des femmes figureraient parmi les morts. La police a demandé aux gens de ne pas partager "des images extrêmement pénibles" après la mise en ligne d'une vidéo montrant un homme blanc se filmant en train de tirer sur des fidèles dans une mosquée.

"Il est clair qu'on ne peut que décrire cela comme une attaque terroriste", a déclaré Ardern. "Pour ce que nous en savons, (l'attaque) semble avoir été bien planifiée".

Le tireur à l'une des mosquées de Christchurch, localité de l'Ile-du-Sud, était un ressortissant australien, a révélé à Sydney le Premier ministre Scott Morrison, le décrivant comme "un terroriste extrémiste de droite".

Le nombre exact de tireurs n'était pas connu mais Mme Ardern a déclaré que trois hommes étaient en garde à vue. La police a précisé que des engins explosifs improvisés avaient été désarmés par les militaires.
Les deux cibles connues étaient la mosquée Masjid al Noor dans le centre de la ville ainsi qu'une seconde mosquée, à Linwood, dans la banlieue.

Un témoin a raconté au site internet d'information Stuff.co.nz qu'il était en train de prier à la mosquée Masjid al Noor sur l'avenue Deans quand il a entendu des tirs. En prenant la fuite, il a vu sa femme morte devant l'édifice religieux.

Un autre homme a dit avoir vu des enfants se faire abattre. "Il y avait des corps partout"
Un témoin a expliqué à Radio New Zealand qu'il avait entendu des coups de feu et vu quatre personnes gisant au sol, "avec du sang partout".

Les forces de l'ordre avaient imposé un bouclage du centre-ville avant de lever les mesures quelques heures plus tard. La police a demandé aux fidèles d'éviter les mosquées "partout en Nouvelle-Zélande".
Toutes les écoles de la ville avaient été bouclées. La police avait appelé "tous ceux qui sont présents dans le centre de Christchurch à ne pas descendre dans la rue et à signaler tout comportement suspect".
Par mesure de précaution, l'armée a fait exploser deux sacs qui semblaient abandonnés près d'une garde d'Auckland.
 


AFP

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