Publié le 06-03-2018

Quand Jeune Afrique dresse un tableau noir pour l’économie tunisienne en 2019 !

L’article est commencé par « Conjoncture mauvaise et perspective morose », et c’est présenté comme étant « le constat des experts libéraux réunis par le Conseil d'analyses économiques tunisiens, l'Arab Financial Consultants (AFC), et l'agence de coopération internationale allemande, GIZ, le 28 février à Tunis. Tour d'horizon des données macroéconomiques qui ne poussent pas à l'optimisme ». 



Quand Jeune Afrique dresse un tableau noir pour l’économie tunisienne en 2019 !

L’article repasse en détails tous les paramètres économiques et explique pourquoi la situation sera difficile « Taux de croissance en légère amélioration, déficit commercial record, hausse de la dette publique et chute du dinar tunisien. Le bilan économique de la Tunisie pour l’année 2018 laisse présager des difficultés auxquelles le pays fera face en 2019 ».

Par la suite, l’auteur de l’article expose les objectifs à atteindre et anticipe la difficulté de les atteindre « Le gouvernement table sur une croissance de 3,1 % en 2019, contre 2,5 % en 2018, où le PIB a atteint 41 milliards de dollars en parité nominale. Une hausse modeste mais pourtant perçue comme plutôt optimiste par les experts ».

Il rappelle les réussites de 2018 notamment agricoles et notamment pour l’huile d’olive mais se rattrape que le pic n’est atteint qu’un jour sur deux « En 2018, l’économie a été tirée principalement par le tourisme/restauration (+8,9 %) et l’agriculture (+9,8 %). Concernant ce dernier secteur, c’est l’exportation d’huile d’olive qui a joué les locomotives avec près de la moitié de la valeur des exportations agricoles, pour un apport en devises de 637,7 millions d’euros (730 millions de dollars au 31 décembre 2018). Mais le rendement des oliviers n’atteignant son pic qu’une année sur deux, la prochaine saison devrait donc être moins productive. »

Relatant enfin le cas du Tourisme, il rappelle comme les recettes n’ont pas été à la hauteur des premières estimations prévisionnelles « Le tourisme est certes reparti à la hausse avec 8,3 millions de touristes, soit quasiment autant que l’année de référence 2010 (9,3 millions de visiteurs). Mais les recettes en devises n’ont pas augmenté dans la même proportion : en 2010, le secteur a rapporté 1,85 milliard d’euros, contre 1,30 milliard en 2018. « La croissance de 3,1 % est réaliste, mais les chiffres du premier trimestre seront importants », prévient Zouheir el Kadhi, directeur général de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq). »


En conclusion, la prévision de cette année 2019 en cours peut sembler plus au moins réaliste au journaliste, mais espérons qu’un scénario plus optimiste se réalisera avec une production du phosphate qui reprend à 100%, l’huile d’olive qui s’exporte encore plus massivement qu’en 2018 et les dizaines de projets d’investissements à fortes employabilité qui deviennent actifs pour réaliser un taux de croissance  au-delà de 3,1%.



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