Publié le 06-03-2018

200 soldats américains vont finalement rester en Syrie

C'est presque la fin de l'engagement syrien pour les forces armées américaines. Si le gros des troupes va être rapatrié, les États-Unis ont toutefois indiqué que 200 soldats seraient finalement maintenus en Syrie. 



200 soldats américains vont finalement rester en Syrie

Une annonce qui arrive quelques semaines après l'annonce par Donald Trump du retrait des troupes américaines. « Un petit groupe de maintien de la paix d'environ 200 soldats restera en Syrie pour un certain temps », a indiqué à l'Agence France-Presse Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, sans autres précisions. Cette annonce est intervenue après un échange téléphonique entre Donald Trump et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Le départ des soldats américains de Syrie devrait intervenir dans les prochaines semaines, alors que le groupe État islamique est sur le point d'être vaincu dans son dernier réduit en Syrie. « Nous avons gagné contre le groupe EI, il est temps de rentrer », avait lancé Donald Trump le 20 décembre, à la stupeur des alliés des États-Unis et de certains élus de son propre camp. « Nos garçons, nos jeunes femmes, nos hommes, ils rentrent tous et ils rentrent tous maintenant », avait-il ajouté.

Les pays européens ont ouvertement critiqué cette décision américaine prise sans concertation préalable. « Est-ce une bonne idée pour les Américains de se retirer soudainement et rapidement de Syrie ? » s'est interrogée la semaine dernière la chancelière allemande Angela Merkel, estimant que cela risquait de renforcer l'influence dans ce pays de la Russie et de l'Iran, l'ennemi juré de Washington.

Tout en promettant de poursuivre des opérations antiterroristes, Washington demande à ses alliés au sein de la coalition internationale anti-EI de constituer une « force d'observateurs » dans le nord-est syrien pour garantir la sécurité des alliés kurdes syriens, qui ont mené au sol les combats contre les djihadistes en Syrie, et qui sont menacés par Ankara. La proposition américaine a toutefois reçu une fin de non-recevoir de la part des membres de la coalition, dont Paris et Berlin.



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