Publié le 06-03-2018

Un leader des gilets jaunes accusé d’Islamophobie

Christophe Chalençon, artisan du Vaucluse a été mis au-devant de la scène pour être l’un des porte-paroles du mouvement des gilets jaunes et de ses revendications. Mais l’homme aurait profité de la couverture médiatique pour faire véhiculer ses autres idées qui sont qualifiées d’Islamophobie, à en croire l’AFP.



Un leader des gilets jaunes accusé d’Islamophobie

Contre l’homme qui représente les gilets jaunes du Vaucluse, on porte, selon l’AFP, des accusations qui montrent un tout autre aspect et un discours "proche de l'extrême droite" comme le déclarent certains qui présentent également comme preuve son profil Facebook et toutes les publications islamophobes qui s'y trouvent.

Certains témoignent à l’AFP qu’ils condamnent cette représentativité et que Christophe Chalençon ne parle pas en leur nom et n’exprime pas leurs prises de positions. "Il profite de toutes les réunions pour tenir un discours sectaire. Il dit parler en notre nom à tous mais c'est faux", rapporte le quotidien d’un des gilets jaunes qui renie les propos de Chalençon.

"MUSULMANS DE FRANCE ! Aujourd'hui vous êtes arrivés à la croisée des chemins. Soit défendre les valeurs de la République ! Soit être de l'autre côté", lançait-il ainsi en 2017. "Il est grand temps de purger une bonne fois pour toute ce cancer qui ronge notre République", déclarait-il aussi en légende d'une publication interrogeant sur les liens entre Islam et terrorisme. "A la santé des musulmans extrémistes", écrivait-il en légende du résultat d'une partie de chasse au sanglier.

L’homme est aussi contre l’immigration massive dont fait l’objet la France. Cet homme qui partage du contenu bien sectaire, voire extrémiste, se montre pourtant autant critique envers la gauche que la droite et se dit n’appartenir à aucun courant politique, toujours d’après l’AFP.
 



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