Publié le 06-03-2018
Le CPR appelle à évaluer l'expérience de la TROIKA mais la qualifie d’unique choix
Dans un communiqué du CPR dont une copie nous est parvenue, le parti tire le bilan de son 2ème congrès.
Selon le communiqué, le parti définit sa principale mission comme étant celle de la construction de la République et la consécration de l'unité nationale qui ne serait effective sans la réduction de l'écart qui existe dans notre société entre la masse de personnes défavorisées et le reste de la population.
Le point de départ du deuxième Congrès a été le message adressé par son fondateur, le Dr Mohamed Moncef Marzouki dans lequel il a insisté sur un élément majeur à savoir la nécessité de maintenir la participation du parti au gouvernement de coalition et de consolider les acquis obtenus tels que le rétablissement de la sécurité et la relance économique.
Le message invitait aussi à adopter une attitude critique, franche et sincère avec nos partenaires au sein du gouvernement. Cet appel a rencontré un accueil positif auprès des congressistes car il répondait à leurs attentes. Les congressistes ont souligné la nécessité :
- d'évaluer l'expérience de la coalition gouvernementale
- d’inviter les partenaires au sein de la Troïka à entreprendre les réformes nécessaires et faisables avant la fin de l'année en cours
- à juger les personnes rendues coupables de corruption et de violations des droits humains.
Selon le communiqué, tout cela faisait partie des conditions préalables à la formation d’un gouvernement de coalition et constituait l’essentiel du programme mis en place. Dans ce contexte, les congressistes ont insisté sur le fait que, durant cette phase fondatrice de la démocratie, le parti doit affirmer son attachement à la Troïka, car elle constitue l’unique choix possible. Toute autre option signifie le désordre que les ennemis de la révolution cherchent à provoquer.
Dans ce même ordre d’idées, les congressistes considèrent ces personnes (ennemis de la révolution) comme faisant partie des plus grandes menaces qui pèsent sur le pays. Les congressistes considèrent qu’actuellement, l’une de nos tâches les plus importantes et les plus urgentes consiste à contrer toute tentative qui permettrait aux ennemis de la révolution de revenir aux affaires sous quelques manières ou quelques titres que ce soient.
Mais, cela ne peut se faire sans procéder immédiatement à un changement de la politique actuelle et faire de telle sorte qu’elle réponde aux aspirations de notre peuple.
Cela doit se faire à travers l’union de toutes les forces vives sur une base commune à savoir la nécessité d'isoler les ennemis de la révolution et de faire face au lourd héritage qu’ils nous ont légué : la corruption, la tyrannie, la pauvreté, la paupérisation et la marginalisation des personnes et des régions.
Le Congrès s’est conclu par la discussion et l’adoption des motions présentées par les commissions spécialisées et par le renouvellement des structures du parti à travers l’élection d’une quarantaine de personnalités pour faire partie du Conseil national.
