Publié le 06-03-2018

Les Tunisiens s’attendaient à un remaniement ministériel et se retrouvent avec un mouvement partiel de gouverneurs

La démission de deux ministres du Gouvernement provisoire, le rendement peu convainquant  de certains autres ministres ainsi que l’absence de cohésion entre les membres du Gouvernement  laissaient croire à un éminent remaniement ministériel. Mais le  Chef du Gouvernement ne semble pas pressé et s’est contenté d’un mouvement partiel de gouverneurs.



Les Tunisiens s’attendaient à un remaniement ministériel et se retrouvent avec un mouvement partiel de gouverneurs

 

Une première démission, celle du ministre de la Réforme administrative, à qui incombait la lourde tâche de réformer l’administration tunisienne, d’y éradiquer la corruption et la malversation, et d’y rafraîchir les  législations pour en améliorer le rendement.

Une seconde démission, celle du ministre de l’Economie à qui était confiée la tâche de redresser l’économie nationale en pleine crise, une économie affaiblie par un climat d’insécurité faisant fuir investisseurs locaux et étrangers.  

A ces deux postes vacants depuis plus d’un mois déjà, s’ajoutent ceux des ministres qui devaient être limogés par ce qu’ils n’ont toujours pas convaincu de leur efficacité, ou parce qu’ils ont cumulé plusieurs fautes dans la gestion des affaires de leurs départements.    

Le remaniement était attendu car, annoncé par Rached Ghannouchi,  Président du Mouvement Ennahdha , maillon fort de la Troïka, et confirmé par Hamadi Jebali, Chef du Gouvernement, et surtout parce que le Gouvernement semble avoir tant besoin de nouvelles compétences qui épargneront au Gouvernement les moqueries des citoyens ordinaires.


C.R.
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